LEtat peut vĂ©ritablement ĂȘtre un mal s'il s'agit d'un Etat illĂ©gitime. DiffĂ©rent de l'État lĂ©gitime dans lequel il y a des lois pour tous et par tous qui assurent l'Ă©galitĂ© et la

Entropie et Ordo ab chao Entropie"Nom donnĂ© par Clausius Ă  la fonction d'Ă©tat notĂ©e S qui caractĂ©rise l'Ă©tat de dĂ©sordre » d'un systĂšme" ...Ou " Grandeur caractĂ©risant le dĂ©sordre d'un systĂšme. L'entropie ne peut qu'augmenter dans une transformation irrĂ©versible systĂšme isolĂ©."Pour mieux faciliter la comprĂ©hension, prenez un jeu de cartes ordinaire, mettez les cartes dans l'ordre As, deux, trois, quatre, cinq....Valet, Dame et enfin Roi, votre tas de carte est bien classĂ©. Maintenant, jetez le en l'air, observez les cartes retombĂ©es. Sont elles dans l'ordre, celui que vous avez Ă©tabli avant de les jeter en l'air ? La chance que ça l'est infime...Et plus vous observez vos cartes Ă©talĂ©s sur le sol, plus le risque qu'elles s'Ă©parpillent davantage augmente. C'est l'entropie. Pour apporter une touche d'humour, pensez Ă  une chambre bien rangĂ©e et ordonnĂ©e d'enfant, celle-ci au fur et Ă  mesure que l'enfant grandisse au fil des annĂ©es l'est de moins en moins, rangĂ©e et ordonnĂ©e. Et Ă  l'Ăąge adulte c'est pas mieux....lol. Sinon observez le ab chao"l'ordre naĂźt du chaos" On connait tous ces trois mots en latin. Mais au vu de l'entropie et de son aspect inĂ©vitable, Ordo ab chao me parait ironique, moqueur. Oui, je sais que ce n'est pas ce qu'il faut retenir, ce n'est pas sa vĂ©ritable signification, mais...Qui sait si nous n'aurions pas perdu sa vĂ©ritable signification, fait fausse route ?Cela nĂ©cessite un dĂ©bat je pense. D'un cĂŽtĂ© l'entropie, le dĂ©sordre inĂ©vitable et grandissant potentiellement, le foutoir, le bordel, doom. Et de l'autre le chaos vaincu par un ordre qui serait lui aussi inĂ©vitable et ce qui concerne l'ordre qui naĂźt du chaos, on va dire l'ordre dĂ©sormais, regardez Ă  quel point l'ordre est Ă©voquĂ© rĂ©guliĂšrement lors de la campagne prĂ©sidentielle actuelle. A quel point l'ordre est dĂ©sirĂ©, voulu, acclamĂ©...Presque une obsession. J'estime que le vouloir Ă  tout prix, mettre tout son espĂ©rance dans l'ordre est une erreur. N'a t'on pas assez vu les ĂȘtres humains faire des erreurs fatales dans cette quĂȘte de l'ordre ? Aux dĂ©pens d'autres populations ...Je pense notamment Ă  la montĂ©e du fascisme dans les annĂ©es trente, en rĂ©action surtout pour riposter au pĂ©ril rouge et au "bordel soviĂ©tique" parler des diffĂ©rentes religions qui pour mieux contrĂŽler la situation et les ĂȘtres y met son grain de sel, plus ou moins bien au fil de l'histoire. Et c'est pas fini....Tant que l'ĂȘtre humain n'en prendra pas conscience de sa situation incontrĂŽlable et que la quĂȘte de l'absolu est un erreur et une chimĂšre...Dayofdoom qui remercie la terre entiĂšre de lui fournir matiĂšre pour composer ce blog. Posted on Monday, 17 April 2017 at 913 PMEdited on Friday, 03 May 2019 at 907 PM L'interprĂ©tation Comment vous parler ? Tout en sachant que je vais ĂȘtre lu, pas forcĂ©ment compris, dĂ©cortiquĂ© ou dĂ©couverts avec des Ă  priori ? Je veux dire Ce n'est pas facile de toucher au but, convaincre... Que je ne sois pas avec ce qui est Ă©crit ici Ă  l'origine d'une catastrophe ? "On est hĂ©ritier de ses actes" n'oubliez jamais. Non, vous le savez, c'est ça l'astuce, tout le monde le sait mais en a la mĂȘme vision ? La notion du bien et du mal, dualitĂ©, surtout. regardez les Ă©vĂ©nements rĂ©cents, un dĂ©cret discriminant et incohĂ©rent outre atlantique accompagnĂ© auparavant de discours exagĂ©rĂ©s poussant au fantasmes malsains amĂšne un horrible fait divers inutile, absurde et monstrueux dans le pays voisin. Attendez, je revois encore un slogan idiot sur la toile de ces derniĂšres annĂ©es Comme quoi les vilains mĂ©dias vous pousseront Ă  haĂŻr votre prochain une formule de ce genre Les mĂ©dias ? ben voyons ! Il suffit de voir que ceux partageaient haut et fort cette formule antimĂ©dias et qui sur le web ignorent complĂštement l'actualitĂ© discriminante outre atlantique de ces derniers jours ! Quel silence ! Je ne sais pas ce qui est le pire entre l'aveuglement imbĂ©cile ou l'acquiescement silencieux...Pour en revenir au fait divers, je n'ose pas utiliser le verbe "inspirer" via les discours etc...Faut pas se leurrer, c'est important, il y aura toujours une opposition quelconque. AprĂšs elle peut avoir plusieurs formes, intelligentes responsables ou pas. Tout comme il y aura des visions de la vie diffĂ©rente pour chacunes d'entre qui complique la chose, qu'allez-vous retenir de ce blog ? Que je dĂ©teste et cherche Ă  foutre par terre l'Ă©tat comme Bakounine a pu le faire Ă  cause de mon article parlant de lui ? C'est tout le contraire ! l'interprĂ©tation. Ce qui nous amĂšne Ă  nous poser la question, comment faire pour que des tĂȘtes folles, faibles, influençables ne passent pas Ă  l'acte en ayant tout assimilĂ© de travers ? J'en reviens Ă  la vision "anarchique" de Bakounine, c'est Ă  dire libertĂ© totale aprĂšs avoir balayĂ© le systĂšme et les institutions tout en imaginant selon lui qu'Ă  travers la libertĂ© nouvelle le peuple se comporterai de la meilleure façon, sans vols ni meurtres ni agressions physiques dans l'intĂ©rĂȘt commun. Comment cela serait-il possible ? Surtout sans nouvelles institutions ni cadres que Bakounine rejetait..Sans oublier et c'est le plus important, ses appels aux "mauvaises passions" au prĂ©alable comme il le disait lui-mĂȘme afin de faire chuter les institutions dĂ©jĂ  en place...Sa vision a Ă©tĂ© bien mal comprise depuis, et mal interprĂ©tĂ©. Bakounine avait une vision du peuple presque angĂ©lique et problĂšme qui est sans solutions est la rĂ©action assez imprĂ©visible du peuple, de la sociĂ©tĂ©. Il y a des motifs d'espoirs les parisiens ouvrant spontanĂ©ment leurs portes la nuit du 13 Novembre aux personnes fuyant les terroristes. Ou comme le mouvement Nuit Debout. La spontanĂ©itĂ© de la foule. Ce que les extrĂ©mistes n'admettent jamais et refoulent catĂ©goriquement est cette spontanĂ©itĂ© qu'ils ne comprennent pas. Ă  cause de meilleurs sentiments qu'ils n'ont pas ? Ou qu'ils refoulent ? Ou bien Ă  cause de leur "foi" dans un systĂšme totalitaire du tout contrĂŽle ?Ce que redoutait Bakounine est l'aspect bourgeois...C'est Ă  dire que par peur de voir tout bouleversĂ©, tout brisĂ©, la grosse partie de la foule s'arrĂȘte, nĂ©gocie quelques avancĂ©es et stoppe son mouvement, par peur de tout perdre, de perdre son petit confort et son petit bonheur....J'ai dĂ©jĂ  pointĂ© du doigt pas tout Ă  fait comme Bakounine cet attachement au matĂ©rialisme qui amĂšne beaucoup d'incomprĂ©hension et de souffrances. Et Ă  mon avis l'attachement matĂ©riel est amplifiĂ© par rapport au 19e siĂšcle. j'en parlais en partie dans l'article prĂ©cĂ©dent. Par exemple, la rĂ©action des gens autour de JĂ©sus lorsqu'il dit "DĂ©truisez ce temple, et en trois jours je le relĂšverai." Jean 219 ceux qui sont Ă  fond attachĂ© au matĂ©rialisme ne comprennent pas, ils interprĂštent mal. Les personnes plus portĂ©s sur la spiritualitĂ© elles rĂ©alisent. Dayofdoom qui remercie la terre entiĂšre de lui fournir matiĂšre pour composer ce blog Posted on Monday, 30 January 2017 at 1130 PMEdited on Saturday, 29 April 2017 at 1215 PM "L'Etat, c'est le mal, mais un mal historiquement nĂ©cessaire, aussi nĂ©cessaire dans le passĂ© que le sera tĂŽt ou tard son extinction complĂšte" Bakounine Bakounine Biographie de Madeleine Grawitz MikhaĂŻl Bakounine rĂ©volutionnaire thĂ©oricien Russe est connu pour ĂȘtre une figure de l'anarchisme. Et pourtant ! Il utilisera le mot "Anarchisme" tardivement ! Il aura utilisĂ© maintes fois le mot "LibertĂ©" auparavant ! Bakounine, gĂ©ant Russe par la taille 19e siĂšcle prolixe et ouvert Ă  tous prĂȘchait partout oĂč il en allait, surtout en Europe, la libertĂ© et surtout la rĂ©volution pour la libertĂ©...S'il a senti l'imminence de la rĂ©volution Russe de 1917 et peut-ĂȘtre contribuĂ©... il se diffĂ©renciait de Marx et des communistes du 19e. Le point commun entre eux est la rĂ©volution nĂ©cessaire pour balayer le rĂ©gime ancien tsariste et despotique, c'est sur l'aprĂšs-rĂ©volution que Bakounine Ă©tait en dĂ©saccord, alors que les communistes avaient pour vision que leur parti remplace l'Ă©tat et prenne le pouvoir en transition, Bakounine considĂ©rait qu'une fois la rĂ©volution faite, le pouvoir et ses dirigeants balayĂ© nul parti, nulle instance devait prendre le relais...Et le peuple, l'humanitĂ© capable de se diriger tout seul comme des grands....Belle dose d' pensĂ©e de Bakounine c'est cela PrĂŽner la rĂ©volution, dĂ©battre, enrĂŽler, tout faire pour qu'elle ait lieu et ne rien prĂ©voir ensuite une fois qu'elle a Ă©clatĂ©....Ă  l'inverse des communistes et futurs bolcheviques. Bakounine avait trop confiance en l'humanitĂ©, dans le peuple. Il Ă©tait persuadĂ© que une fois dĂ©livrĂ© de ses chaines des divers rĂ©gimes de l'Ă©poque le peuple, la masse saurait faire les bons choix et pour de bon...Aveuglement ? Un exemple, il dĂ©testait toute forme de nationalisme, sentiment naissant au 19e, qu'il rencontra un peu partout dans sa vie. Comment croire alors Ă  l'union du peuple en cas de rĂ©volution et/ou de libertĂ© absolu ? Le peuple ne tomberait-il pas dans le nationalisme, vecteur de divisions et de violences ? Sans parler de l'ambition et du dĂ©sir de richesses...L'argent..Il glissera sans cesse entre les doigts de Bakounine, criblĂ© de dettes, dĂ©pendant des dons et prĂȘts de tous, en abusant et en dĂ©pensant parfois trop...Un mode de vie anarchique ? Il Ă©tait connu aussi Ă  l'Ă©poque pour ce dĂ©faut. Pour en revenir Ă  sa pensĂ©e, il avait foi dans le peuple Ă  se diriger lui-mĂȘme et Ă  prendre de sages dĂ©cisions. Comment cela serait-il possible ? Il faudrait des annĂ©es et des annĂ©es de prĂ©paration d'Ă©ducation, de prise de conscience de la masse, de la patience....Certes, Bakounine y mettait toute son Ă©nergie, tout son Ăąme Ă  expliquer, dĂ©battre, convaincre, persuader, recruter Ă  travers l'Europe, et ce Ă  une Ă©poque oĂč l'internet et les mĂ©dias, blogs etc trĂšs large mode de diffusion d'infos et d'idĂ©es que nous connaissons n'existait pas...Et comment convaincre, Ă©duquer etc ? Et mĂȘme Ă  l'heure actuelle profusion Regardez, j'utilise volontairement une des ces citations les plus tapageuses pour faire remarquer l'article dans l'espoir d'ĂȘtre lu ! Alors imaginer qu'en plus il faut rĂ©ussir.. Je ne partage pas sa pensĂ©e, je ne suis pas devenu anarchiste hein ! ni rĂ©volutionnaire Pour bien comprendre sa pensĂ©e et sa motivation, il faut surtout ne pas comparer son siĂšcle et aujourd'hui ! 2017 Les travailleurs Ă  l'Ă©poque avaient beaucoup moins de droit, il y avait moins de libertĂ©, les moyens d'expressions Ă©taient limitĂ©s pas d'internet, ma fameuse question Comment auriez-vous fait alors pour partager vos pensĂ©es et idĂ©es au monde ?Songez qu'en Russie au milieu du 19e siĂšcle sous le tsar la philosophie Ă©tait banni des universitĂ©s. Le pouvoir avait bien compris oĂč Ă©tait le danger....Sans parler du servage. On peut croire que la pensĂ©e de Bakounine Ă©tait naĂŻve. Peut-ĂȘtre, il se berçait d'illusions parfois, fondant en Italie, en Suisse etc des sociĂ©tĂ©s secrĂštes afin de prĂ©parer et faire la rĂ©volution et optimiste s'imaginait recruter en masse et ĂȘtre sur le point de tout balayer le tout en quelques mois ! Alors qu'il Ă©tait le seul Ă  ĂȘtre motivĂ© Ă  500% ! Ses sociĂ©tĂ©s secrĂštes trĂšs petites n'existaient en rĂ©alitĂ© que par sa volontĂ© et n'ont eu qu'un impact insignifiant...Mais il y croyait fermement. l'autre aspect de sa pensĂ©e Ă©tait qu'il avait la conviction que le peuple slave avait un rĂŽle Ă  jouer, Ă  l'inverse de Karl Marx qui lui Ă©tait progermanique les deux hommes s'opposeront Bakounine imaginait les slaves dominer l'Europe par sa culture et sa pensĂ©e progressivement et contribuer Ă  rĂ©former et Ă©duquer le reste de l'Europe qu'il considĂ©rait comme chancelante, dĂ©cadente et dont la chute Ă©tait inĂ©ducable..C'est un autre point comme sa vision contre l'Ă©tat oĂč je suis pas d'accord avec lui. Il n'est pas question ici de dĂ©battre si untel ou untel est dĂ©cadent ou supĂ©rieur, j'ai toujours pensĂ© qu'il fallait voir le monde avec ses diverses cultures, ses peuples diffĂ©rents sur une mĂȘme ligne d'Ă©galitĂ©. Le mythe du peuple Ă©lu, croire que tel peuple doit Ă©duquer et dĂ©passer les autres est dangereux et ne fera jamais avancer les choses, c'est une forme dĂ©guisĂ© et inodore de nationalisme. Sur ce point, Bakounine faisait une qui remercie la terre entiĂšre de lui fournir matiĂšre pour composer ce blog. Posted on Tuesday, 10 January 2017 at 424 PMEdited on Sunday, 02 December 2018 at 909 PM

letat est un mal necessaire citation Blog; About; Tours; Contact

La corruption est le principal obstacle au dĂ©veloppement Ă©conomique et social de nos pays. Elle freine la croissance, nuit Ă  l’Etat de droit et entraĂźne un gaspillage de compĂ©tences et de ressources Ă  nul autre pareil. La corruption enracine la mĂ©diocritĂ© dans la sociĂ©tĂ©. Selon Transparency International, la corruption est le dĂ©tournement Ă  des fins privĂ©es d’un pouvoir confiĂ© en dĂ©lĂ©gation. Entendue dans son sens strict, elle dĂ©signe le fait pour une personne investie d’une fonction dĂ©terminĂ©e, de solliciter ou d’accepter un don ou un avantage quelconque en vue d’accomplir ou de s’abstenir d’accomplir, un acte entrant dans le cadre de ses fonctions. On distingue ainsi la corruption active qui dĂ©signe le fait de proposer le don ou l’avantage quelconque Ă  la personne investie de la fonction dĂ©terminĂ©e, de la corruption passive qui correspond au fait, pour la personne investie de la fonction dĂ©terminĂ©e, d’accepter le don ou l’avantage. Le Cameroun qui a ratifiĂ© la Convention des Nations Unies sur la prĂ©vention et la lutte contre la corruption et signĂ© la Convention Africaine de prĂ©vention et de lutte contre la corruption, a pris en compte cette prĂ©occupation dans son cadre normatif, notamment le Code pĂ©nal. En effet, tout fonctionnaire ou agent public auteur ou co-auteur de corruption est susceptible d’ĂȘtre poursuivi conformĂ©ment Ă  l’article 134 dudit Code. Il est cependant Ă  dĂ©plorer le fait qu’il n’existe pas de lĂ©gislation nationale spĂ©cifique de prĂ©vention et de lutte contre la corruption au Cameroun. Cette loi est pourtant rĂ©clamĂ©e par la sociĂ©tĂ© civile et les autres parties intĂ©ressĂ©es pertinentes, au rang desquelles les principaux partenaires techniques et financiers de l’Etat. A l’observation, la corruption constitue l’un des cancers de notre sociĂ©tĂ©, et une entrave majeure Ă  notre marche vers le dĂ©veloppement. Au Cameroun nous la rencontrons Ă  chaque coin de rue, soit en tant qu’acteur, soit en tant que victime. Le phĂ©nomĂšne n’est pas en perte de vitesse, malgrĂ© les actions symboliques et pratiques mises en Ɠuvre ces vingt-cinq 25 derniĂšres annĂ©es. En effet, les Camerounais donnent l’impression d’ĂȘtre liĂ©s les uns aux autres par un pacte de corruption implicite ou explicite selon le cas, en vertu duquel la vie en sociĂ©tĂ© n’aurait d’autre fin que le service d’intĂ©rĂȘts individuels ou catĂ©goriels, au dĂ©triment de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. De fait, la corruption, qu’il s’agisse de la petite ou de la grande, obĂšre les capacitĂ©s de dĂ©veloppement du pays. Cela se voit Ă  travers la qualitĂ© de la dĂ©pense publique, Ă  travers certains choix d’investissement Ă©minemment discutables, ou encore dans le domaine de la sĂ©curitĂ© routiĂšre. A titre d’illustration, alors que les pouvoirs publics validaient la stratĂ©gie nationale de prĂ©vention et de sĂ©curitĂ© routiĂšre du Cameroun en 2018, un accident de la route a eu lieu sur la nationale N°4 reliant YaoundĂ© Ă  Bafoussam. Cet accident a causĂ© la mort de 31 personnes et occasionnĂ© 04 blessĂ©s graves. Les premiĂšres conclusions du Gouvernement faisaient Ă©tat de ce que a le chauffeur ne disposait pas du permis de conduire appropriĂ© ; b l’agence de voyage ne disposait pas d’une licence l’autorisant Ă  exercer l’activitĂ© de transport interurbain des personnes ; c le vĂ©hicule, chaussĂ© de pneus usĂ©s, lesquels ont Ă©tĂ© impliquĂ©s dans sa sortie de piste, disposait d’un certificat de visite technique conforme qui lui aurait Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© 07 jours avant l’accident. Il faut Ă©galement constater que le domaine de la commande publique constitue l’un des champs d’expĂ©rimentation les plus fertiles de la corruption dans notre pays. C’est dommage car cela affaiblit l’efficacitĂ© de l’action publique. Il conviendrait Ă  cet Ă©gard de rĂ©viser la rĂ©glementation pour corriger les faiblesses du systĂšme des marchĂ©s publics, au regard de la tendance haussiĂšre des contentieux de l’attribution, dans lesquels les Sous-Commissions d’Analyse des Offres sont compromises. La rĂ©glementation des marchĂ©s publics, conçue et mise Ă  jour pour faire obstacle Ă  la corruption dans la commande publique, contribue paradoxalement Ă  alimenter, Ă  nourrir le phĂ©nomĂšne, au grand dam des acteurs chargĂ©s de la rĂ©gulation et du contrĂŽle du secteur. Sont en cause les dispositions relatives Ă  la communication des notes des soumissionnaires avant l’ouverture des offres financiĂšres, celles relatives aux dĂ©lais de recours ou encore le fait que le plaignant lors d’un recours, ne reçoit que la partie du rapport d’analyse des offres qui le concerne, alors que la pratique de corruption ici peut consister Ă  surnoter ou Ă  couvrir les manƓuvres frauduleuses d’un compĂ©titeur autre que le plaignant, et non pas seulement Ă  mal noter ce dernier. Les citoyens attendent de l’administration qu’elle mette en Ɠuvre un projet de sociĂ©tĂ© orientĂ© vers le dĂ©veloppement du pays et prenant appui sur la satisfaction de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Elle ne peut pas Ă  la place, proposer un choix de sociĂ©tĂ© qui banalise la corruption et fait le lit de la mĂ©diocritĂ©. La corruption entraĂźne le pays dans des profondeurs abyssales. Elle rĂ©vĂšle ce qu’il y a de plus perfide en nous, elle sape les fondements de la sociĂ©tĂ©, Ă©rige en norme le vol et la tricherie, elle met la mĂ©diocritĂ© au pinacle, elle tue aussi, sur les routes, dans les hĂŽpitaux, dans des lieux insoupçonnĂ©s, et il faut en prendre clairement conscience. L’administration hĂ©las, est pour beaucoup dans la prolifĂ©ration de la corruption dans le corps social. Les consĂ©quences de la corruption sont perceptibles Ă  travers la crise morale que traverse la nation, Ă  travers certains accidents de la circulation ou encore dans la gestion des projets ou dans les choix d’investissement inutilement coĂ»teux, et le risque est grand que les consĂ©quences lointaines soient pires que ce que l’on pourrait imaginer. Il y a pĂ©ril en la demeure, nous devons avoir le sursaut nĂ©cessaire pour bĂątir ensemble une sociĂ©tĂ© plus vertueuse, normĂ©e, une sociĂ©tĂ© dans laquelle la rĂšgle prime. En effet, la corruption entraĂźne inexorablement le pays dans un chaos social, et obĂšre nos capacitĂ©s de dĂ©veloppement comme cela a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©voquĂ©. A la question de savoir la raison pour laquelle la corruption prospĂšre autant sous nos cieux, la rĂ©ponse qui vient Ă  l’esprit de l’auteur de ces lignes, est que les Camerounais sont invariablement liĂ©s les uns aux autres par le pacte de corruption Ă©voquĂ© plus haut, lequel favorise un consensus tacite sur le fait que la corruption jouerait un rĂŽle de rĂ©gulation sociale, de rĂ©partition de la richesse. En effet la corruption apparaĂźt au Cameroun comme un comportement rationnel et calculĂ©, prĂ©sent dans toutes les strates de la sociĂ©tĂ©. A dire vrai, la prĂ©varication et la monĂ©tarisation des relations sociales ont atteint leur niveau le plus haut depuis l’indĂ©pendance, au point de renouveler l’hypothĂšse de l’Etat nĂ©o-patrimonial dont l’Afrique au demeurant n’est pas seule coutumiĂšre, mĂȘme si elle en est le terreau le plus fertile. ClassĂ© pays le plus corrompu au monde en 1998 et 1999 par Transparency International, le pays a depuis lors créé des institutions chargĂ©es de lutter contre ce flĂ©au, et a Ă©galement renforcĂ© le cadre juridique y relatif. Cependant, en dĂ©pit de ces mesures, le Cameroun reste l’un des pays les plus corrompus au monde 34e d’aprĂšs le classement 2021 de TI, accrĂ©ditant ainsi l’impression selon laquelle son classement peu enviable par TI, parait au fond assumĂ©, en dĂ©pit des discours de convenance des autoritĂ©s. A cet Ă©gard, le bilan de la Commission Nationale Anti-Corruption créée en 2006 paraĂźt plutĂŽt maigre, au point que l’on pourrait ĂȘtre tentĂ© de questionner son utilitĂ© rĂ©elle. Il nous faut prendre conscience de ce que la corruption est le principal obstacle au dĂ©veloppement Ă©conomique et social de notre pays. En effet, elle freine la croissance Ă©conomique, nuit Ă  l’état de droit et entraĂźne un gaspillage de compĂ©tences et de ressources Ă  nul autre pareil. Lorsqu’elle fragilise les structures chargĂ©es de la sĂ©curitĂ© et de l’ordre public, la corruption peut poser des problĂšmes de sĂ©curitĂ© nationale. Lorsqu’elle devient omniprĂ©sente, elle empĂȘche le secteur public de remplir sa mission ainsi que les entreprises de rĂ©aliser leur potentiel. La corruption dĂ©tourne des fonds destinĂ©s aux services essentiels, notamment les soins de santĂ©, d’éducation, etc. En cela, elle pĂ©nalise en premier lieu les plus fragiles d’entre nous, particuliĂšrement les Camerounais Ă©conomiquement faibles. Contrairement Ă  une idĂ©e reçue, les vĂ©ritables entrepreneurs abhorrent la corruption, ne serait-ce parce qu’elle augmente le coĂ»t de l’activitĂ© Ă©conomique. La corruption dans le monde des affaires est sujet courant, et quasiment toutes les entreprises y sont confrontĂ©es, qu’elles soient grandes, moyennes ou petites. Si la corruption s’inscrit clairement Ă  l’encontre de l’éthique des affaires, certains investisseurs diront cependant qu’elle est nĂ©cessaire pour rĂ©ussir ses projets notamment dans un pays comme le nĂŽtre, arguant qu’une entreprise qui refuserait de la pratiquer au nom de l’éthique verrait ipso facto ses chances de rĂ©ussite fondre comme neige au soleil. Un investisseur dans notre sociĂ©tĂ© doit-il ĂȘtre obligĂ© de choisir entre performance et Ă©thique des affaires ? Est-ce Ă  dire qu’il est impossible de rĂ©ussir sans recourir Ă  des pratiques corruptives ? C’est contre cette doxa qu’il faudrait s’insurger. Il faut dĂ©plorer que malgrĂ© les efforts de certains acteurs, il n’existe pas encore une masse critique permettant d’impulser une vĂ©ritable dynamique anti-corruption, le plus grand nombre Ă©tant persuadĂ© Ă  tort que les avantages de la corruption sont plus importants Ă  leur Ă©chelle, que ses inconvĂ©nients. Parmi les solutions Ă  mettre en Ɠuvre, outre l’éducation populaire et la sanction systĂ©matique des actes de corruption, il convient d’envisager de revaloriser significativement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat. Cette mesure permettrait de diminuer les initiatives de corruption dont les cibles sont les usagers ou les prestataires de l’administration. Elle permettrait Ă©galement de rĂ©duire les atteintes Ă  la fortune publique. Il faut dire pour alarmer le corps social sur ce phĂ©nomĂšne que l’on a fini par banaliser, que le coĂ»t moral de la corruption peut ĂȘtre fatal Ă  notre sociĂ©tĂ©, tant ce phĂ©nomĂšne attaque et dynamite les fondations que sont nos normes, nos principes et nos valeurs cardinales. De surcroĂźt, la corruption enracine la mĂ©diocritĂ© dans la sociĂ©tĂ©, ce qui constitue un autre pĂ©ril grave pour la nation, particuliĂšrement pour la jeunesse, en perte de repĂšres, et pour les personnes en situation de responsabilitĂ©. A cet Ă©gard, sans chercher Ă  jeter l’anathĂšme sur l’ensemble des serviteurs de l’Etat, il convient d’appeler l’attention des autoritĂ©s publiques sur le fait que la corruption des agents publics constitue une entrave majeure Ă  la capacitĂ© du gouvernement Ă  satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens. A ce titre les dĂ©cideurs plus que quiconque, ont intĂ©rĂȘt Ă  lutter contre ce phĂ©nomĂšne. En effet, la corruption limite la capacitĂ© des gouvernements Ă  servir efficacement les citoyens, elle fragilise la subordination au droit, elle affaiblit les institutions publiques et Ă©rode la confiance dans les dirigeants. Elle doit ĂȘtre rĂ©primĂ©e sans ambages, elle n’est pas une fatalitĂ©, encore moins un mal nĂ©cessaire’’.

L'Etat, c'est le mal, mais un mal historiquement nĂ©cessaire, aussi nĂ©cessaire dans le passĂ© que le sera tĂŽt ou tard son extinction complĂšte." MikhaĂŻl Bakounine - 1814-1876 - La LibertĂ© >>> Biographie de MikhaĂŻl Bakounine >>> DĂ©finition de l'anarchisme >>> A propos du droit d'hĂ©ritage. AllAfrica English En Français current Toggle navigation Mon Compte Toggle navigation AllAfrica Mon Compte English En Français current LÉtat est-il un mal nĂ©cessaire ? L’État a toujours jouĂ© un rĂŽle crucial dans l’histoire de l’homme, souvent au cˆ ur des dĂ©cisions, grĂące Ă  son rĂŽle politique et social. L’État se
Le 1er fĂ©vrier 2016, le gouvernement du Gabon a dĂ©cidĂ© de l’arrĂȘt de la subvention des hydrocarbures raffinĂ©s hors pĂ©trole lampant et gaz butane avec mise en application immĂ©diate. Diversement apprĂ©ciĂ©e par l’opinion, la suppression de la pĂ©rĂ©quation qu’assurait l’Etat sur les produits pĂ©troliers raffinĂ©s est pourtant un mal nĂ©cessaire pour l’économie gabonaise. Dans un contexte de prix bas sur les marchĂ©s pĂ©troliers, cette dĂ©cision Ă©tait devenue indispensable tout comme l’est la mise en Ɠuvre d’une reforme la dĂ©pense publique. Notre analyse. Une subvention onĂ©reuse et Ă  l’efficacitĂ© sociale limitĂ©e Comme de nombreux pays pĂ©troliers, le Gabon avait instituĂ© une subvention sur le prix du carburant servi Ă  la pompe. Dans les faits, cette subvention se traduisait par un blocage des prix des produits pĂ©troliers dans le rĂ©seau des distributeurs. Le diffĂ©rentiel de prix est reversĂ© par l’état sous la forme d’une subvention. Ainsi, sur la base des donnĂ©es du FMI*, les subventions des hydrocarbures reprĂ©sentait-elle 20 milliards FCFA en 2009 soit Ă  peine des ressources propres de l’Etat. Entre 2010 et 2013, le poids de cette subvention sur le budget de l’Etat s’est considĂ©rablement accru. Elle est ainsi passĂ©e de 40 milliards FCFA en 2010 Ă  230 milliards FCFA 2012 puis 220 milliards FCFA en 2013 oĂč elle absorbait des ressources propres de l’Etat. Bien qu’ayant baissĂ©e Ă  125 milliards FCFA en 2014 sous l’effet de la suppression partielle de la subvention au gasoil industriel, la partie que l’Etat a continuĂ© de subventionner a quand mĂȘme absorbĂ© prĂšs de 5% des ressources propres du Gabon. Montant des subventions aux hydrocarbures raffinĂ©s au Gabon Le FMI qui conseille au Gabon la suppression de cette subvention depuis 2010 constatait dans son rapport No. 13/55** que l’efficacitĂ© sociale de cette subvention Ă©tait limitĂ©e. S’appuyant sur une Ă©tude de Leigh et al. de 2006, le Fonds constatait que la subvention du pĂ©trole lampant et du gaz butane touchait effectivement les couches sociales les plus dĂ©favorisĂ©es puisque ces 2 produits constituent entre et des 10% les plus pauvres du pays contre environ 0% des 10% les plus riches. Mais Ă  l’inverse, la mĂȘme Ă©tude rĂ©vĂ©lait que la subvention sur le carburant de transport essence et diesel Ă©tait plus favorable aux plus aisĂ©s. En effet des dĂ©penses des 10% les plus riches du pays sont consacrĂ©es Ă  l’achat de carburant de transport contre un pourcentage quasi-nul pour les 10% les plus pauvres. Ainsi donc le FMI a-t-il calculĂ© que la subvention des hydrocarbures profitaient bien plus aux plus aisĂ©s qu’aux plus pauvres puisque ramenĂ©e Ă  chaque catĂ©gorie de population elle reprĂ©sentait 57 000 FCFA chez les plus riches et seulement 4 000 FCFA chez les plus pauvres sur une annĂ©e civile. Pour une maitrise de la dĂ©pense publique Pour ĂȘtre efficace dans la durĂ©e, la rĂ©forme de la dĂ©pense publique gabonaise ne doit pas se limiter Ă  la seule rĂ©forme des subventions aux hydrocarbures. Une rĂ©forme bien plus large est nĂ©cessaire pour rationaliser et rĂ©duire les charges publiques afin de dĂ©gager les Ă©conomies nĂ©cessaires pour amorcer une politique de relance Ă©conomique. En effet, Ă  l’analyse de la dĂ©pense publique en gĂ©nĂ©rale et des charges de fonctionnement en particulier, on observe une explosion des dĂ©penses de fonctionnement au cours de ces 10 derniĂšres annĂ©es. L’évolution des dĂ©penses de personnel entre 2007 et 2016 dans les diffĂ©rentes lois de finances permettent de l’illustrer. Ainsi entre 2007 et 2016, les dĂ©penses de personnel ont cru de 144% passant de 300 milliards Ă  732 milliards FCFA. Alors qu’elles n’absorbaient que 19% des ressources propres de l’Etat en 2007, les seules charges du personnel salaires et primes notamment ont cannibalisĂ© 40% des ressources propres en 2015. Evolution des dĂ©penses de personnel public du Gabon entre 2007 et 2016 L’hypertrophie de la fonction publique gabonaise, le volume des dĂ©penses de fonctionnement et les charges liĂ©es aux subventions des hydrocarbures raffinĂ©s diminuent d’autant les dĂ©penses liĂ©es aux investissements structurants et/ou productifs. C’est particuliĂšrement vrai pendant cette pĂ©riode oĂč la baisse des prix du pĂ©trole entraine une baisse des ressources publiques. De fait, la prĂ©conisation du FMI Ă  l’Etat gabonais, telle que publiĂ©e dans son rapport de mai 2011 Ă  l’issue des consultations de 2010 au titre de l’article IV trouve aujourd’hui tout son sens Il convient d’agir essentiellement sur les dĂ©penses, en maĂźtrisant l’augmentation rapide de la masse salariale et en supprimant progressivement les subventions aux carburants, qui sont coĂ»teuses. Le Gabon qui n’a pas tenu compte de ce conseil pendant 5 ans semble s’y ĂȘtre rĂ©solu sous l’effet d’une conjoncture Ă©conomique dĂ©favorable. Mays Mouissi * DonnĂ©es issues du rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 page 46 ** Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 page 45 Sources principales – Lois de finances du Gabon 2007 Ă  2016 – Rapport du FMI No. 11/97 de mai 2011 – Rapport du FMI No. 13/55 de mars 2013 – Rapport du FMI No. 15/47 de fĂ©vrier 2015 [wysija_form id= »1″]
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LespiĂ©tons de la contestation sont un mĂ©lange d’antivaccins, d’anti-passe sanitaire, d’anti-QR Code, d’anti-Macron, d’anti-État, etc. L’usage du prĂ©fixe «anti» est aussi commode
Introduction qu'est-ce que l'Etat ?Table des MatiĂšres1 Introduction qu'est-ce que l'Etat ?2 La question de l’origine de l’Etat3 L’Etat l’organisation et la rĂ©partition des pouvoirs4 L’Etat l’instrument des classes dominantes5 La question de l’Etat et ses dĂ©rives totalitaristes6 Ni Dieu ni maĂźtre »7 Les autres conceptions de l'Etat8 Conclusion La sociĂ©tĂ© ne va pas de soi. Elle se doit, pour maintenir une cohĂ©sion sociale, d’ĂȘtre rĂ©glementĂ©e par des lois, organisĂ©e autour d’un pouvoir rĂ©gulateur, un pouvoir politique. Or, qui dit rĂ©glementation dit nĂ©cessairement contraintes, obligations, devoirs. S’il existe des sociĂ©tĂ©s rĂ©glĂ©es sans le pouvoir d’un Etat ex les sociĂ©tĂ©s primitives, elles demeurent nĂ©anmoins fondĂ©es sur des rĂšgles, des rites et tabous qui organisent la vie en communautĂ©. Pour les sociĂ©tĂ©s organisĂ©es autour d’un pouvoir politique, c’est l’Etat qui incarne ce pouvoir. La question de l’origine de l’Etat L’Etat le pouvoir politique une pluralitĂ© de formes possibles de ce pouvoir. Texte d’Aristote Ethique Ă  Nicomaque Selon Aristote, il existe trois types de constitutions 1 la royautĂ©, 2 l’aristocratie, 3 la timocratie politeia. La meilleure est la premiĂšre, la pire est la troisiĂšme. Selon Aristote, l’opposĂ© du meilleur est toujours le pire » et la dĂ©rive du rĂ©gime considĂ©rĂ© comme le plus adĂ©quat est la tyrannie royautĂ© et tyrannie sont toutes les deux des monarchies mais la relation que le roi et le tyran entretiennent avec le pouvoir politique exercĂ© diffĂšre quant Ă  lorientation de l’intĂ©rĂȘt alors que le roi exerce le pouvoir dans l’intĂ©rĂȘt de ses sujets, le tyran ne vise que son intĂ©rĂȘt personnel. Un mauvais roi devient un tyran on peut donc admettre la concentration des pouvoirs en une seule main comme le risque d’un dĂ©tournement de la fonction mĂȘme du politique qui ne sert plus la CitĂ© pour rĂ©aliser sa fonction dans la collectivitĂ© mais qui, au contraire, se sert de la CitĂ© pour rĂ©pondre Ă  ses ambitions individualistes. Aristote conclue que la timocratie et la dĂ©mocratie sont voisines car se fondant et cherchant le pouvoir de la masse La dĂ©mocratie est la moins mauvaise des constitutions corrompues car ce n’est qu’une faible dĂ©viation constitutionnelle ». Transition Pour que le pouvoir politique puisse se rĂ©aliser dans sa fonction premiĂšre, il semble nĂ©cessaire qu’au sein du pouvoir, qu’au sein de l’Etat, les pouvoirs soient sĂ©parĂ©s les uns des autres. L’Etat doit donc s’organiser Ă  partir d’une organisation des pouvoirs. L’Etat l’organisation et la rĂ©partition des pouvoirs Aristote Politique LII Les termes constitutions et gouvernement ont la mĂȘme signification ». Aristote Politique LIV Toutes les constitutions comportent trois parties » Quand ces parties sont en bon Ă©tat, la constitution est nĂ©cessairement elle-mĂȘme en bon Ă©tat » Les trois parties selon Aristote Le pouvoir dĂ©libĂ©ratif dĂ©libĂšre quant Ă  la guerre, la paix, les alliances c’est le pouvoir dĂ©cisionnel. Le pouvoir exĂ©cutif la magistrature elle applique les dĂ©cisions prises. Le pouvoir judiciaire celui qui rend la justice les membres qui le constituent sont des citoyens tirĂ©s au sort ou Ă©lus et constituent un tribunal. Transition L’Etat repose ainsi sur la participation active du citoyen Ă  la vie publique, Ă  l’interaction entre le pouvoir Ă©tatique et l’engagement du citoyen dans la vie politique de la CitĂ©. Mais cette interaction ne repose-t-elle pas sur l’idĂ©e mĂȘme de communautĂ© », d’une histoire commune de l’humanitĂ© ? Engels l’Etat une production de la production Ce sont les hommes qui font leur histoire mais dans un milieu qui les conditionne » Il y a un lien entre ce qui a Ă©tĂ©, ce qui est et ce qui sera enchainement des causes et des effets interaction entre les conditions Ă©conomiques, sociales, politiques. Ce n’est pas la conscience qui dĂ©termine la condition sociale mais la condition sociale qui dĂ©termine la conscience Marx. Toute sociĂ©tĂ© est fondĂ©e sur la production et les Ă©changes que celle-ci gĂ©nĂšre. De la rĂ©partition de la production dĂ©coule la rĂ©partition des classes sociales. DĂšs lors, pour expliquer ce qu’est l’homme, les analyses mĂ©taphysiques, philosophiques ne font pas sens. C’est par l’analyse de la modification des moyens de production, de la production elle-mĂȘme et des Ă©changes que l’on peut comprendre le fonctionnement social et politique d’une sociĂ©tĂ©. Quand la production d’une sociĂ©tĂ© devient trĂšs Ă©levĂ©e et donc que le degrĂ© de dĂ©veloppement Ă©conomique d’une sociĂ©tĂ© augmente, la crĂ©ation d’un Etat apparait comme une nĂ©cessitĂ©. L’Etat est donc le produit de la sociĂ©tĂ© ». La fonction de celui-ci consiste alors Ă  estomper les diffĂ©rences sociales. L’Etat a pour fonction de rĂ©guler et la production et les richesses qui dĂ©coulent de la production. Engels L’Etat n’existe donc pas de toute Ă©ternitĂ©. Il y a eu des sociĂ©tĂ©s qui se sont tirĂ©es d’affaire sans lui, qui n’avaient aucune idĂ©e de l’Etat et du pourvoir d’Etat. A un certain stade de dĂ©veloppement Ă©conomique qui Ă©tait nĂ©cessairement liĂ© Ă  la division de la sociĂ©tĂ© en classes, cette division fit de l’Etat une nĂ©cessitĂ© ». Transition Cependant, une question se pose si l’Etat apparait comme la consĂ©quence logique » d’un certain degrĂ© quant au dĂ©veloppement Ă©conomique d’une sociĂ©tĂ©, il se signale comme ce qui vient rationaliser les Ă©changes. Mais l’Etat remplit-il cette fonction ? Etabli pour limiter les diffĂ©rences sociales, l’Etat limite-t-il les inĂ©galitĂ©s ou les renforce-t-il ? L’Etat l’instrument des classes dominantes Texte de Engels L’origine de la famille, de la propriĂ©tĂ© privĂ©e et de l’Etat » Selon Engels, l’Etat est au service des classes dominantes qui, par l’Etat, justifient la division de la sociĂ©tĂ© en classes sociales mues par des intĂ©rĂȘts contradictoires. L’Etat serait un instrument politique qui masque le conflit rĂ©el qui s’est Ă©tabli dans la sociĂ©tĂ© la lutte des classes entre la classe bourgeoise et la classe prolĂ©tarienne. A l’origine, l’Etat est nĂ© du besoin de limiter cette lutte. Mais parce qu’il a Ă©tĂ© créé par la classe dominante, l’Etat est devenu un pouvoir Ă©conomique qui s’est octroyĂ© le pouvoir politique pour se maintenir dans son pouvoir dirigeant. L’Etat serait l’incarnation du pouvoir des plus puissants pour se maintenir comme puissants et opprimer encore davantage les classes opprimĂ©es sous son pouvoir. Tenons pour exemples l’AntiquitĂ© le pouvoir politique appartenait aux maĂźtres face aux esclaves, puis dans la pĂ©riode fĂ©odale ce pouvoir fut aux mains des seigneurs face aux serfs, et maintenant ce pouvoir est dĂ©tenu par la classe bourgeoise face au prolĂ©tariat. L’Etat n’est donc pas le garant de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral mais l’instrument de l’intĂ©rĂȘt particulier de la classe dominante. L’Etat n’est pas sĂ©parĂ© de la sociĂ©tĂ©, il est plutĂŽt partie prenante des conflits sociaux et il est au service de l’oppresseur pour maintenir son pouvoir sur l’oppressĂ©. Transition Un problĂšme apparait alors si l’Etat est un instrument politique au service d’une minoritĂ© dominante, il peut rapidement devenir le pouvoir d’un seul homme. Si la dĂ©mocratie repose sur l’idĂ©e d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et si cet intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral se retrouve dans les mains d’un seul homme qui prĂŽne son intĂ©rĂȘt particulier, l’Etat peut devenir totalitariste. Cependant le totalitarisme n’est pas le seul apanage d’un despote, un Etat providence peut devenir un Etat totalitaire. DĂšs lors, pour Ă©viter cette dĂ©rive ne peut-on pas penser la sociĂ©tĂ© sans pouvoir Ă©tatique ? La question de l’Etat et ses dĂ©rives totalitaristes Texte de Clastres La sociĂ©tĂ© contre l’Etat » L’Etat est-il vraiment nĂ©cessaire, peut-on penser une sociĂ©tĂ© sans Etat ? Selon Clastres Les sociĂ©tĂ©s primitives sont des sociĂ©tĂ©s sans Etat. On pense que ce manque signifie une incomplĂ©tude, qu’une sociĂ©tĂ© sans Etat est une sociĂ©tĂ© inaboutie et que ces sociĂ©tĂ©s ne seraient pas totalement civilisĂ©es. Or, cette pensĂ©e fait preuve d’ethnocentrisme qui signifie lire une sociĂ©tĂ© Ă  partir des valeurs qui rĂ©gissent celle Ă  laquelle j’appartiens et qui en diffĂšrent. C’est considĂ©rer une culture particuliĂšre comme Ă©tant la rĂ©fĂ©rence universelle. Inconsciemment je pense ces sociĂ©tĂ©s Ă  l’aune de mes valeurs et je pose l’Etat comme la finalitĂ© de toutes les sociĂ©tĂ©s. Je pense alors les sociĂ©tĂ©s primitives comme Ă©tant anachroniques ». Autre erreur de l’ethnocentrisme penser que l’histoire suit un sens unique, qu’elle ne peut suivre une multitude de directions et de choix diffĂ©rents. C’est penser qu’il n’y a qu’une seule direction et qu’un sens Ă  l’histoire. Ce qui est une erreur, un prĂ©jugĂ©. L’état d’une civilisation n’est pas nouĂ© Ă  la crĂ©ation de l’Etat une sociĂ©tĂ© peut ĂȘtre civilisĂ©e » sans Etat et une sociĂ©tĂ© avec Etat peut ĂȘtre barbare ». Transition L’Etat n’est pas une fin en soi, il n’est pas nĂ©cessairement le but et la finalitĂ© d’une sociĂ©tĂ©. Certaines sociĂ©tĂ©s se rĂ©gulent sans l’autoritĂ© d’un pouvoir Ă©tatique. Or, si l’Etat n’est pas une fin en soi, alors c’est qu’il n’est qu’un moyen, un instrument. Et s’il est un instrument, il peut aussi ĂȘtre instrumentalisĂ©, utilisĂ© pour le bien ou pour le mal. Ainsi, mĂȘme un Etat qui se veut juste » parce qu’à la recherche du bonheur et du bien de tous peut s’avĂ©rer dangereux, crĂ©ant un despotisme de l’égalitarisme. Texte de Tocqueville De la dĂ©mocratie en AmĂ©rique » La dĂ©mocratie et son souci Ă©galitaire peuvent conduire paradoxalement au totalitarisme et Ă  la limitation de la libertĂ© individuelle par la destruction du libre arbitre. La trop grande uniformitĂ© nĂ©e de la volontĂ© gĂ©nĂ©rale peut engendrer un endormissement de l’individualitĂ© du sujet et le transformer en bĂȘte de troupeau. Cet Etat providence il ne brise pas les volontĂ©s, il les ramollit ». Il rĂ©duit enfin chaque nation Ă  n’ĂȘtre plus qu’un troupeau d’animaux timides et industrieux dont le gouvernement est le berger ». Une prise en charge totale de l’homme par l’Etat implique un abĂȘtissement, une dĂ©responsabilisation. Sous couvert de faire le bonheur de tous, cet Etat providence engendre une uniformisation des hommes qui se rĂ©duisent en une masse anonyme, indistincte et qui tue l’originalitĂ©, la particularitĂ© de chacun. Cet Etat providence peut ainsi engendrer le malheur de chacun sous couvert de vouloir faire le bonheur de tous et finalement crĂ©e une sociĂ©tĂ© amorphe, homogĂšne, incapable de penser et de crĂ©er de maniĂšre autonome et inventive. Ce que l’Etat providence peut engendrer un despotisme d’un genre nouveau, la volontĂ© d’une sociĂ©tĂ© Ă©galitaire, une nouvelle forme d’oppression qui conduit Ă  une sociĂ©tĂ© Ă©galitariste, massifiĂ©e, lĂ©thargique, uniformisĂ©e. Transition La dĂ©mocratie, lorsqu’elle se fait Etat providence peut ainsi aboutir Ă  ce contre quoi elle a toujours prĂ©tendu lutter le despotisme par l’égalitarisme. L’usage de la propagande, de l’endoctrinement au profit d’un Etat viciĂ© qui instrumentalise le peuple et qui finit par user de la terreur pour le soumettre le mal collectif sous couvert du bien gĂ©nĂ©ral. Texte de H. Arendt Des origines du totalitarisme » Seuls les sujets incultes ou les Ă©lites sont attirĂ©s par le totalitarisme l’élite parce qu’elle veut ĂȘtre Ă  sa tĂȘte, le peuple parce qu’il est vu comme une masse indiffĂ©renciĂ©e. DĂ©finition du totalitarisme Etat qui rassemble la totalitĂ© des pouvoirs dans les mains d’un seul parti qui n’accepte aucune opposition, aucune rĂ©sistance, aucun autre pouvoir et qui tend Ă  confisquer la totalitĂ© des activitĂ©s de la sociĂ©tĂ© qu’il domine. Dans la dĂ©mocratie, le pouvoir totalitaire est limitĂ© par la loi, la libertĂ© de paroles et d’opinions ce pouvoir contre balance celui effectuĂ© par la propagande mise en place par un pouvoir totalitaire naissant. DĂ©finition de dĂ©mocratie » doctrine dans laquelle la souverainetĂ© doit appartenir Ă  l’ensemble des citoyens il s’agit souvent d’une RĂ©publique. Le totalitarisme en place remplace la propagande par l’endoctrinement. La propagande permettait de propager des idĂ©es, l’endoctrinement cherche Ă  convaincre le peuple pour qu’il adhĂšre aux idĂ©es propagĂ©es. Le totalitarisme est insidieux il utilise ce qui Ă©tait tu Ă  l’opinion donc ce que le peuple ignorait en lui faisant croire que ce qui Ă©tait tu l’était par la volontĂ© de dissimuler la corruption. Le totalitarisme fabrique des contre-vĂ©ritĂ©s qu’il prĂ©sente comme des rĂ©vĂ©lations au peuple. Cf le film Le dictateur » de C. Chaplin. Transition Les rĂšgles de l’art de gouverner dĂ©coulent toujours du phĂ©nomĂšne suivant tout pouvoir s’efforce de se maintenir, l’Etat ne cherche que sa propre conservation contre tout danger extĂ©rieur. La politique doit rester en prise directe avec les rĂ©alitĂ©s du monde qu’elle gouverne. La question relative Ă  l’art de gouverner se pose avec Machiavel. Il ne se pose pas la question de la lĂ©gitimitĂ© du pouvoir politique mais celle du comment maintenir une stabilitĂ© politique. Machiavel Le Prince ou l’art de gouverner La question de Machiavel celle de l’art de gouverner pour se maintenir au pouvoir, le Prince doit-il se faire aimer ou se faire craindre ? Le but du Prince se conserver. Selon Machiavel, les hommes sont Ă©goĂŻstes, il en va de mĂȘme pour le Prince. En premier, il promet, puis il fait face aux rĂ©alitĂ©s. Le but du Prince la sĂ©curitĂ©, la stabilitĂ© pour se maintenir au pouvoir. Et pour cela, il doit se faire craindre. L’art de gouverner se faire aimer ou se faire craindre ? Pour ĂȘtre aimĂ©, il faut non pas ĂȘtre liĂ© par de l’affect mais par des intĂ©rĂȘts communs avec ses sujets. Mais un risque menace une relation fondĂ©e sur l’intĂ©rĂȘt est par dĂ©finition instable car les intĂ©rĂȘts peuvent changer et alors le lien entre le Prince et ses sujets se fragilise et peut se dĂ©truire. Dans une telle relation, le Prince est dĂ©pendant et donc fragilisĂ©. Il faut donc davantage se faire craindre car ainsi le prince crĂ©e une situation dans laquelle il est le seul maĂźtre du dĂ©but Ă  la fin. Ne se fondant que sur lui, son autoconservation est assurĂ©e. Mais cette crainte ne doit pas aller jusqu’à la terreur et la haine sinon il y a risque d’alliance subversives, risque de rassemblement des sujets qui voudraient Ă©liminer le prince. La crainte est donc nĂ©cessaire dans l’art de gouverner et le pouvoir n’est sĂ»r que s’il est reconnu par les sujets et que le prince incarne l’image du pouvoir Pour bien connaitre la nature des peuples il faut ĂȘtre prince, et pour celle des princes, ĂȘtre populaire ». Le prince doit donc ĂȘtre modĂ©rĂ©, il doit rassembler, unifier et s’il utilise parfois des moyens cruels, l’usage qu’il fait de la cruautĂ© doit toujours ĂȘtre inscrit dans une finalitĂ© qui vient la justifier comme un mal nĂ©cessaire pour un bien politique. Transition L’art de gouverner implique le sens de la stratĂ©gie et cette stratĂ©gie reste au service de la volontĂ© de l’Etat de se maintenir comme pouvoir l’Etat ne chercherait-il pas que sa propre autoconservation ? L’abus de pouvoir de l’Etat, la mise sous tutelle de l’individu par le pouvoir Ă©tatique peut permettre une interrogation quant Ă  la lĂ©gitimitĂ© mĂȘme de l’Etat. L’autoritĂ© politique peut en effet ĂȘtre lue comme paternaliste, tendant Ă  infantiliser l’individu qui voit son individualitĂ© castrĂ©e. Cette remise en question du pouvoir Ă©tatique quant Ă  sa lĂ©gitimitĂ© se trouve interrogĂ©e par la pensĂ©e anarchiste. On note deux branches de la pensĂ©e anarchiste celle collectiviste, avec Bakounine, celle individualiste avec Stirner. Ni Dieu ni maĂźtre » L’anarchisme individualiste. Anarchisme » absence d’ordre ne signifie pas le dĂ©sordre mais ce qui ne rĂ©pond Ă  aucun ordre ce qui ne rĂ©pond que de soi par soi et pour soi et qui se sait ĂȘtre responsable de ses actes. De fait, la pensĂ©e anarchiste ne peut reconnaitre la lĂ©gitimitĂ© du pouvoir Ă©tatique car l’Etat signifie une prise en charge autoritaire et instrumentalisĂ©e de la libertĂ© du sujet un assujettissement pour le profit de quelques-uns qui s’octroient des droits sur tous. Bakounine Etat veut dire domination, et toute domination suppose l’assujettissement des masses et par consĂ©quent leur exploitation au profit d’une minoritĂ© gouvernante quelconque ». Voyons maintenant si cette thĂ©ologie politique, de mĂȘme que la thĂ©ologie religieuse, ne cachent pas sous de trĂšs belles et poĂ©tiques apparences, des rĂ©alitĂ©s trĂšs communes et trĂšs sales ». Toute thĂ©orie consĂ©quente et sincĂšre de l’Etat est essentiellement fondĂ©e sur le principe de l’autoritĂ©, c’est-Ă -dire sur cette idĂ©e Ă©minemment thĂ©ologique, mĂ©taphysique, politique, que les masses, toujours incapables de se gouverner, devront subir en tout temps le joug bienfaisant d’une sagesse et d’une justice qui, d’une maniĂšre ou d’une autre, leur seront imposĂ©es d’en haut ». Selon la pensĂ©e anarchiste collectiviste, l’homme a une tendance naturelle Ă  se rapprocher des autres hommes. Il est un ĂȘtre rationnel qui s’unit aux autres hommes suivant les affects et les centres d’intĂ©rĂȘt. Et il est suffisamment adulte et responsable pour savoir ce qu’il a Ă  faire sans qu’une autoritĂ© ne vienne le lui dire. Il n’a donc pas besoin de l’Etat. L’Etat ne fait que se servir lui-mĂȘme
 Transition Mais la volontĂ© de se libĂ©rer de toute tutelle peut se prolonger jusqu’à l’affirmation radicale et dĂ©finitive de l’individualitĂ© irrĂ©ductible du sujet qui reconnait son identitĂ© comme stricte propriĂ©tĂ©, par essence unique et inaliĂ©nable. Prenant en compte la nature essentiellement Ă©gotiste de l’homme, et donc, par nature, incompatible avec toute idĂ©e de collectivitĂ©, de sociabilitĂ©, la nĂ©gation de l’Etat peut logiquement aboutir Ă  la non reconnaissance de tout ce qui fonde la sociĂ©tĂ© et peut mĂȘme prĂ©senter la sociĂ©tĂ© contre-nature. L’Etat, la sociĂ©tĂ©, sont-ils l’aboutissement de la nature rationnelle de l’homme ou le produit d’une dĂ©naturation de la fondamentale libertĂ© naturelle de celui-ci ? RĂ©alisation ou domestication ? Anarchisme individualiste Stirner L’unique et sa propriĂ©tĂ© » Ne reconnaitre aucun devoir, c’est-Ă -dire ne pas me lier et ne pas me regarder comme liĂ©. Si je n’ai pas de devoir, je ne connais pas non plus de loi
 » Stirner La volontĂ© individuelle et l’Etat sont des puissances ennemies, entre lesquelles aucune paix Ă©ternelle » n’est possible. Tant que l’Etat se maintient, il proclame que la libertĂ© individuelle, son Ă©ternel adversaire, est dĂ©raisonnable, mauvaise
 Et la volontĂ© individuelle se laisse convaincre, ce qui prouve qu’elle l’est en effet elle n’a pas encore pris possession d’elle-mĂȘme, ni pris conscience de sa valeur, aussi est-elle encore incomplĂšte, mallĂ©able ». L’abolition de l’Etat dans ce qui le fonde procĂšde d’un retour Ă  l’individualitĂ©, au risque du soi. Mais ce risque prĂ©sente aussi une autre lecture de l’homme, Ă  savoir celle qui le comprend comme essentiellement unique et qui doit portĂ©e cette unicitĂ© par-delĂ  le Bien et le Mal. Conclusion L’Etat en peut pas ĂȘtre un degrĂ© de civilisation par-delĂ  ou grĂące Ă  l’absence de l’Etat, les sociĂ©tĂ©s primitives rĂ©pondent de structures sociales dĂ©veloppĂ©es, hiĂ©rarchisĂ©es, de rites Ă©laborĂ©s
ParallĂšlement, certains Etats celui d’Hitler
 ont engendrĂ© une rationalisation industrielle » du mal. En ce sens, l’Etat ne peut plus ĂȘtre lu comme l’aboutissement le plus accompli de la Raison. L’Etat apparait comme un instrument politique Ă  double tranchant ; il sĂ©curise en mĂȘme temps qu’il soumet, il rationalise la pluralitĂ© des identitĂ©s en mĂȘme temps qu’il limite la diversitĂ© des individualitĂ©s. Sa difficultĂ© consiste Ă  trouver la juste mesure quant Ă  l’exercice du pouvoir qu’il incarne. Cet Ă©quilibre est prĂ©caire et demande de l’attention de la part du citoyen qui doit demeurer vigilant quant aux dĂ©rives possibles et Ă  l’abus de pouvoir. Equilibre prĂ©caire aux mains d’un seul homme ou d’un pouvoir totalitaire, l’Etat peut devenir ce qui dĂ©shumanise
Nous partirons de la dĂ©finition classique de l’Etat entendu comme Etat-nation, tel qu’il s’est construit depuis le XIXĂšme siĂšcle, c’est-Ă -dire l’adĂ©quation d’une nation, d’un territoire, et d’une organisation politique dĂ©terminĂ©e. Les autres conceptions de l'Etat Des souverainistes aux fĂ©dĂ©ralistes, faisons un tour d'horizon des conceptions de l'Etat, et de l'Etat au sein de l'Europe. L'Etat-nation structure politique indĂ©passable de la modernitĂ© politique Approche naturaliste Hegel,La philosophie de l'Histoire l’Etat est l’étape ultime de l’histoire, la fin de l’histoire. L’incarnation de la raison universelle, le stade dernier de l’évolution des sociĂ©tĂ©s. L’Etat seul peut incarner l’Universel, le dĂ©passement des intĂ©rĂȘts particuliers. Le vingtiĂšme siĂšcle semble, Ă  priori, lui donner raison vu la dĂ©multiplication du nombre d’Etats dans le monde chute du bloc communiste, partition de l’ex-Yougoslavie, la dĂ©colonisation, 
. Approche contractualiste Hobbes, Le Leviathan l’Etat rĂ©sulte du pacte passĂ© entre les membres d’une sociĂ©tĂ© et le LĂ©viathan en Ă©change de la sĂ©curitĂ©, il accepte d’abandonner leur libertĂ© naturelle. Chez Hobbes, la souverainetĂ© de l’Etat est absolue, indivisible dans cette perspective, le remplacement de l’Etat correspond au retour Ă  l’état de nature, sauvage et violent. Remplacement comme rĂ©gression rĂ©ponse possible car il s’agit d’un contrat, par nature rĂ©vocable, mais pas nĂ©cessaire. Le Souverainisme seul l'Etat est garant de la cohĂ©sion d’un territoire et de celle de l’identitĂ© principe hĂ©gĂ©lien pour se poser, il faut s’opposer. Ainsi, les frontiĂšres sont, constituent un critĂšre de reconnaissance. La collectivitĂ©, pour s’affirmer comme nation, doit se reconnaĂźtre dans une entitĂ© politique qui lui correspond. Tout dĂ©passement de l’Etat entraĂźne une dissolution des identitĂ©s, un vide moral, une perte de repĂšres. Les philosophes et la critique radicale de l'Etat Pour les autres courants de pensĂ©e, l'Etat est, comme Nietzsche l'affirmait, le “plus froid des monstres froids”, l'institution Ă  abattre Communisme Marx, Engels l'Etat est l’instrument de la classe bourgeoise, la structure qui masque la domination du capital sur le prolĂ©tariat. Philosophie de l’histoire historicisme DĂ©pĂ©rissement de l’Etat est liĂ© au destin de l’histoire. Anarchisme Bakounine autogestion des individus, toute structure transcendante est forcĂ©ment synonyme d’oppression, de violence. Libertarianisme Rothbard Etat est une association de malfaiteurs qui extorquent illĂ©gitimement les propriĂ©tĂ©s individuelles. Seule l’organisation par les individus, sans autoritĂ© supĂ©rieure, crĂ©ent une sociĂ©tĂ© optimale. RĂšgne de l’économie, engloutissement du politique dans l’économie. FĂ©dĂ©ralisme ls Etats doivent se dissoudre dans des entitĂ©s plus grandes, voire une seule et mĂȘme entitĂ©. Il s'agit de l'horizon d'un gouvernement mondial tradition instaurĂ©e par l’abbĂ© de Saint-Pierre. David Held dans l'ouvrage Democracy and the global order dĂ©fend la thĂšse d’un Etat mondial, fondĂ© sur une conscience cosmopolite. Chacun est inclut dans la communautĂ© mondiale comme citoyen. Les institutions sont supra-nationales Parlement mondial, cour pĂ©nale internationale permanente, conseil de sĂ©curitĂ© disposant d’un pouvoir exĂ©cutif. Une troisiĂšme voie pour l'Etat Une troisiĂšme voie, entre disparition de l'Etat et son renforcement, a Ă©tĂ© dĂ©fini par Habermas. Cette position mĂ©diane essaie de concilier, dans une approche volontariste, la nĂ©cessitĂ© de l’existence de l’Etat-nation et son dĂ©passement. Dans AprĂšs l’Etat-nation, Habermas dĂ©fend l’idĂ©e selon laquelle la mondialisation Ă©conomique, c’est-Ă -dire la trans-nationalitĂ© des flux Ă©conomiques, rend les frontiĂšres poreuses mais sur la question des frontiĂšres, on peut Ă©galement penser Ă  l’internationalisation des risques Ă©cologiques Tchernobyl, les marĂ©es noires, la grippe aviaire, 
 rĂ©duit la capacitĂ© d’action des Etat-nations, remet en cause leur souverainetĂ©, de telle sorte qu’ils ne peuvent plus assurer les fonctions de protection, de redistribution des ressources, bref les fonctions de rĂ©gulation intĂ©rieure qu’ils remplissaient autrefois. Autrement dit, l’Etat-nation, comme sociĂ©tĂ© capable d’agir sur elle-mĂȘme, qui s’auto-gĂšre de maniĂšre endogĂšne, n’existe plus que partiellement. C’est pourquoi, il faut, selon Habermas, rĂ©injecter du politique, ne pas laisser tout le champ social ĂȘtre rĂ©gulĂ© par l’élĂ©ment Ă©conomique bref, il faut rĂ©assujettir l’économie au politique, domestiquer l’économie, renverser le primat de l’argent sur le pouvoir politique ; Mais pour cela, les Etat-nations ne sont pas assez puissants pour rĂ©sister seuls Ă  la pression de la mondialisation. Les Etat-nations doivent transfĂ©rer des compĂ©tences Ă  un niveau supranational. L’Europe prĂ©figure ainsi cette figure de l’Etat postnational, seul capable d’assurer Ă  la fois la justice sociale et l’efficacitĂ© marchande. Cependant, dans l’horizon postnational, il faut que les institutions politiques se fondent sur une lĂ©gitimitĂ© comment concevoir une lĂ©gitimitĂ© dĂ©mocratique des dĂ©cisions prises au-delĂ  de l’organisation Ă©tatique crĂ©ation d’espaces publics transnationaux. Conclusion Ainsi, paradoxalement, c’est le dĂ©passement de l’Etat-nation par la construction d’entitĂ©s politiques plus vastes qui permet la conservation des Etat-nations car d’un cĂŽtĂ©, l’Etat-nation n’est pas assez fort pour se porter Ă  la hauteur de l’économie mondialisĂ©e et endiguer seul les effets pervers des marchĂ©s, mais d’un autre cĂŽtĂ©, l’Etat-nation est insubstituable dans son rĂŽle de maintien, de catalyseur de l’identitĂ© collective. 1essentiel, indispensable. 2 obligatoire, inĂ©luctable. 3 qui ne peut pas ne pas ĂȘtre. 4 qui dĂ©coule de la logique. nm. 5 ce qui est indispensable Ă  la vie. 6 ce qui est important pour arriver Ă  un rĂ©sultat. 7 coffret rempli d'objets destinĂ©s Ă  une utilisation prĂ©cise ("nĂ©cessaire de toilette") 8 ensemble des fournitures scolaires. La santĂ© est souvent un sujet tabou en entreprise, lieu de compĂ©titivitĂ© et de performance. Il peut ĂȘtre dĂ©licat et osĂ© de baisser la garde et s’épancher sur son Ă©tat de santĂ©. La pĂ©riode que nous traversons peut s’avĂ©rer d’autant plus compliquĂ©e pour les personnes qui ont une santĂ© fragile. Pourtant, mettre son entreprise dans la confidence peut aussi dĂ©boucher sur de meilleures conditions de travail et un accompagnement psychologiquement non nĂ©gligeable. Alors, comment communiquer sur sa situation mĂ©dicale lorsque cela devient une nĂ©cessitĂ© ? Doit-on forcĂ©ment informer notre entreprise si nous sommes une personne Ă  risque pour le Covid-19 ? Est-il bienvenu de tout dire ?Welcome to the Jungle fait le point sur les lois qui encadrent notre santĂ© au travail et vous conseille sur ce qu’il peut ĂȘtre prĂ©fĂ©rable de communiquer ou non Ă  votre dit la loi ?À l’embaucheLe salariĂ© n’a aucune obligation de dire Ă  son futur employeur qu’il est malade. Lors d’un entretien d’embauche, le Code du travail Ă©tablit qu’aucun salariĂ© ne peut ĂȘtre sanctionnĂ©, licenciĂ©, ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, pour avoir refusĂ© de rĂ©pondre Ă  une question sur son Ă©tat de santĂ© ou son handicap. L’employeur peut demander un certificat ou un examen afin de savoir si le salariĂ© est apte ou non au poste auquel il aspire mais il n’aura accĂšs Ă  aucun autre dĂ©tail en raison du secret l’entrĂ©e en vigueur le 1er janvier 2017 de la Loi Travail, dite loi El Khomri », la traditionnelle visite mĂ©dicale est remplacĂ©e par la VIP Visite d’Information et de PrĂ©vention, sauf cas a vocation Ă  interroger le salariĂ© sur son Ă©tat de santĂ©, l’informer des risques Ă©ventuels auxquels l’expose son poste de travail, sensibiliser le salariĂ© sur les moyens de prĂ©vention de ces risques Ă  mettre en Ɠuvre, identifier si l’état de santĂ© du salariĂ© ou les risques auxquels il est exposĂ© nĂ©cessitent une orientation vers le mĂ©decin du travail, informer le salariĂ© sur les modalitĂ©s de suivi de son Ă©tat de santĂ© par le service et sur la possibilitĂ© dont il dispose, Ă  tout moment, de bĂ©nĂ©ficier d’une visite Ă  sa demande avec le mĂ©decin du travail. Le rĂŽle de ce dernier est prĂ©ventif, son but est d’éviter toute altĂ©ration de la santĂ© des travailleurs du fait de leur travail. Pour pallier la pĂ©nurie des mĂ©decins du travail, la VIP est rĂ©alisĂ©e par un professionnel de santĂ©, Ă©galement tenu au secret professionnel interne en mĂ©decine ou infirmier par exemple, sous l’autoritĂ© du mĂ©decin du travail. Elle doit avoir lieu avant la fin de la pĂ©riode d’essai, soit dans les trois mois suivants la prise de poste, et le dĂ©lai entre deux rendez-vous ne doit pas excĂ©der cinq cas du salariĂ© en posteComme pour l’entretien d’embauche, le salariĂ© n’a aucune obligation de communiquer Ă  son employeur son Ă©tat de santĂ© lors d’un entretien d’ en fonction des consĂ©quences que peuvent avoir certaines maladies, le mĂ©decin du travail peut dĂ©clarer le salariĂ© inapte au travail dĂšs le premier rendez-vous mĂ©dical. Le mĂ©decin du travail doit alors obligatoirement Ă©changer avec l’employeur et le salariĂ© sur les possibilitĂ©s d’amĂ©nagement ou d’adaptation de poste, rĂ©aliser une Ă©tude du poste du salariĂ© et de ses conditions de travail. Quelle que soit l’origine de l’inaptitude, l’employeur a l’obligation de proposer un reclassement au salariĂ© dĂ©clarĂ© inapte, sauf si, le mĂ©decin du travail estime que tout maintien du salariĂ© dans un emploi serait gravement prĂ©judiciable Ă  sa santĂ© » ou que l’état de santĂ© du salariĂ© fait obstacle Ă  tout reclassement dans un emploi ». Dans ce cas, le mĂ©decin dispense l’employeur d’une recherche de reclassement. Si aucun reclassement n’est possible, une procĂ©dure de licenciement pourra ĂȘtre engagĂ©e. En cas de contestation, la saisine appel ou recours, ndlr du conseil de prud’hommes est ouverte pour un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la notification de la spĂ©cificitĂ©s liĂ©es au coronavirusEn cette pĂ©riode de crise sanitaire, si vous ĂȘtes une personne vulnĂ©rable antĂ©cĂ©dents cardiovasculaires, diabĂ©te, insuffisance rĂ©nale, etc., rien ne vous oblige Ă  prĂ©venir votre entreprise. En revanche, pour protĂ©ger votre santĂ©, mieux vaut avertir votre employeur pour que celui-ci vous autorise le tĂ©lĂ©travail. Si la nature de votre mĂ©tier ne vous le permet pas, alors votre entreprise pourra vous mettre au chĂŽmage partiel ou au chĂŽmage technique sur prĂ©sentation d’un certificat d’isolement fourni par un mĂ©decin un document qui vous autorise Ă  rester chez vous et Ă  ne pas vous rendre au travail, ndlr. Si vous n’ĂȘtes pas une personne vulnĂ©rable face au Covid-19 mais que vous avez Ă©tĂ© un cas contact en contact rapprochĂ©, sans masque, avec une personne testĂ©e positive au Covid-19, vous avez l’obligation de prĂ©venir votre entreprise. Le salariĂ© a aussi une obligation de sĂ©curitĂ© envers lui mais aussi les autres, si celle-ci n’est pas respectĂ©e, cela pourrait faire l’objet d’une faute. Dans les faits, il serait difficile pour l’entreprise de prouver que vous avez cachĂ© des informations sur votre Ă©tat de santĂ©, il y a donc peu de risque d’ĂȘtre sanctionnĂ©. Une fois votre entreprise avertie, vous devrez poursuivre en tĂ©lĂ©travail ou bien vous faire prescrire un arrĂȘt de travail. Idem si vous prĂ©sentez les symptĂŽmes du coronavirus ou si vous avez Ă©tĂ© testĂ© positif avec ou sans symptĂŽmes vous ne devez pas non plus vous rendre sur votre lieu de travail. Un arrĂȘt de travail sera lĂ  aussi nĂ©cessaire. Une transparence parfois difficileQuel que soit le problĂšme de santĂ© que vous rencontrez, nous ne pouvons que vous conseiller d’ĂȘtre transparent avec votre employeur, c’est inĂ©vitable si vous souhaitez que celui-ci amĂšnage votre poste de travail et s’adapte Ă  vous. En revanche, si vous souffrez d’une maladie chronique ou d’un handicap et que vous ne souhaitez pas en informer votre entreprise, rien ne vous oblige Ă  le faire ! Parler de son Ă©tat de santĂ© peut ĂȘtre dĂ©licat et intime, il est tout Ă  fait comprĂ©hensible et tout Ă  fait lĂ©gitime que vous souhaitiez garder ces informations pour vous. Car, malheureusement, la bienveillance n’est pas innĂ©e chez tout le monde et certains managers et DRH peuvent encore avoir du mal Ă  accompagner des profils comme le vĂŽtre
Pour d’autres maladies Ă  court ou moyen terme, nous vous recommandons tout de mĂȘme d’ĂȘtre transparent avec votre entreprise, si besoin en toute confidentialitĂ©. Il en va de la santĂ© de vos collĂšgues et de leurs proches. Ne prenez pas de risque !Suivez Welcome to the Jungle sur Facebook, LinkedIn et Instagram ou abonnez-vous Ă  notre newsletter pour recevoir, chaque jour, nos derniers articles !Photo by WTTJ pdfSujet 13 L’Etat est il un mal nĂ©cessaire Populaires. 237 tĂ©lĂ©chargements . TĂ©lĂ©charger (68 KB) Sujets, Cours et Annales rĂ©cents. Chargement Sujet de Seconde Physique-Chimie LycĂ©e Classique Abidjan 2022 . Devoir surveillĂ© de SVT niveau Seconde C LycĂ©e Classique Abidjan 21-22 . Sujet de MathĂ©matiques Seconde C LycĂ©e Classique Abidjan Machiavel A la recherche du chef d'Etat idĂ©al La question du rapport entre pouvoir, Etat, politique et morale est au cƓur de la pensĂ©e de Machiavel qu’est-ce qu’un bon chef d’état ? Quelles qualitĂ©s font un bon politique ? Comment doit-il gĂ©rer la vie politique ? Pour ne pas redĂ©couvrir la lune, jetons un coup d’oeil sur le penseur qui a fondĂ© la philosophie politique moderne Machiavel. Dans son cĂ©lĂšbre texte Le Prince, le florentin, qui a passĂ© sa vie au plus prĂšs du pouvoir auprĂšs de CĂ©sar Borgia Ă  qui s'adresse Le Prince, tente un portrait-robot du gouvernant. D’emblĂ©e, Machiavel rĂ©fute toute conception morale du pouvoir le chef de l’état ne doit pas obĂ©ir Ă  une morale fixe, mais s’adapter aux circonstances, ce qu’il appelle la fortune ”fortuna”, en latin, signifie la chance, le destin. En dissociant la morale du pouvoir, il ne dit pourtant pas que le chef de l’état doive ĂȘtre immoral, mais qu’il peut s’affranchir de la morale si c’est nĂ©cessaire. C’est ce qu’aujourd’hui on appellerait le pragmatisme, ou le primat de la fin sur les moyens. Autrement dit, le chef de l’état doit maĂźtriser et faire foin de toute idĂ©alisme qui le contraindrait Ă  moraliser sa politique. La morale de Machiavel n'est donc pas un formalisme Ă©thique comme chez kant par exemple, mais plutĂŽt une invention permanente de celui qui la pratique la morale machiavĂ©lienne est immanente, et non transcendante. Kant s'opposera Ă  cette conception du pouvoir, en plaçant les intentions au-dessus des rĂ©sultats. A la diffĂ©rence, pour Machiavel, l'action politique ne peut ĂȘtre jugĂ© que sur sa rĂ©alitĂ© et non sur ses potentialitĂ©s ou les intentions qui la fondent. Machiavel dĂ©finit le champ politique comme le lieu d'affrontement du destin fortuna et de la volontĂ© virtu. Le chef d'Etat doit incarner cette volontĂ© de dĂ©passement de la nĂ©cessitĂ©, le dĂ©passement des contraintes naturelles ou conjoncturelles. Un personnage en vue Avant tout, le chef de l’état est un personnage public, il est sans cesse “en vue“d'autant plus dans nos dĂ©mocraties mĂ©diatiques, ou “mĂ©diacratie”. C’est pour cette raison qu’il doit maĂźtriser son image il doit donc paraĂźtre possĂ©der des qualitĂ©s qu’il ne dĂ©tient pas forcĂ©ment. Ses dĂ©fauts seront cachĂ©s au public pour ne pas le dĂ©stabiliser. On voit Ă  quel point ceci est moderne. Aujourd’hui, ce sont les conseillers en communication “spin doctors” qui gĂšrent l’image des hommes politiques via des mĂ©thodes telles que l'analyse des sondages ou le media training, en tentant de les faire apparaĂźtre sous leur meilleur jour. Parce qu'il est en permanence sous le regard des autres, le politique de Machiavel doit dissimiler ses dĂ©fauts et feindre des qualitĂ©s qu'il ne dĂ©tient pas. Machiavel et la maĂźtrise de la vie politique Le chef de l’état doit Ă©galement mettre sous contrĂŽle ses opposants. Machiavel prĂŽne Ă  leur Ă©gard une politique de fermetĂ©. La dissidence doit ĂȘtre endiguĂ©e car elle est la racine de la rĂ©volte. Or, selon Machiavel, cela va de soi, le chef de l’état n’a qu’un seul but la conservation du pouvoir. En un mot la fin, lĂ  aussi, justifie les moyens. Si le politique est menacĂ© par ses opposants, il ne doit pas s'empĂȘcher de les emprisonner. Ainsi, le trait dominant du “bon” chef de l’état, c’est la “VIRTU”, c'est-Ă -dire le contrĂŽle, la maĂźtrise de soi l’image, de l’avenir le destin, de ses opposants la vie politique. Cette politique de contrĂŽle est, de nos jours, appelĂ©e RealPolitik. C'est loin du cynisme auquel Machiavel est souvent rĂ©duit 

Lauteur du livre L'AthĂ©isme d'État - Pourquoi est-il nĂ©cessaire? est un ex-TĂ©moin de JĂ©hovah maintenant athĂ©e. Cet athĂ©isme ne fut pas un choix, mais une conclusion Ă  laquelle il en est arrivĂ©. Pour lui l'athĂ©isme n'est pas seulement la non croyance en Dieu, mais c'est Ă©galement lutter contre les dĂ©rives sectaires, la
Ilfaudra donc, dans un premier temps, s’interroger sur ce qui peut rendre la mise en place d’un Etat nĂ©cessaire ; puis, dans un second temps, nous verrons dans quelle mesure l’Etat peut ĂȘtre jugĂ© bon ou mauvais et quelle est alors sa lĂ©gitimitĂ©. Enfin, nous nous pencherons sur les conditions de possibilitĂ© d’un Etat sans mal, ou du moins d’un Etat

Maisalors, s'il est conçu seulement comme instrument, l'Etat devrait disparaĂźtre avec les inĂ©galitĂ©s sociales : c'est la perspective de la suppression de l'Etat dans la sociĂ©tĂ© sans classes. Ainsi, l'Etat serait-il un simple instrument, un moyen. Et ce moyen devrait ĂȘtre conçu soit comme un mal nĂ©cessaire, durable dans le cas du libĂ©ralisme, thĂ©oriquement

Ainsi la conclusion rĂ©cente, pour l’État français, du contrat Rafale avec l’Inde montre que ces offsets, ou contreparties modernes, peuvent prendre la forme de transferts d’activitĂ© industrielle ou de technologie, et surtout qu’ils jouent un rĂŽle stratĂ©gique dans les nĂ©gociations commerciales. Mal nĂ©cessaire ou opportunitĂ©s

Linstauration d’un Etat semble donc ĂȘtre une Ă©tape indispensable Ă  l’évolution de toute sociĂ©tĂ©, ce qui est confirmĂ© par les utopies que constituent les sociĂ©tĂ©s sans Etat. En
Pourle gouvernement Couillard, «l’État est un mal nĂ©cessaire» Jocelyne Richer - La Presse Canadienne 21 novembre 2015 Ă  11h55 - Mis Ă  jour 21 novembre 2015 Ă  20h43 3 minutes de lecture 1aU9.
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