Hardiles gars, vire au guindeau. Good bye farewell, good bye farewell. Hardi les gars, adieu Bordeaux. Hourra ! oh Mexico ooo. Au cap Horn, il ne fera pas chaud. Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez. A faire la pĂȘche au cachalot. Hale matelot et ho hisse et ho. Plus d'un y laissera sa peau.
îą¶     DIVERS ARTISTES / CHANSONS MARITIMES - À L'ÉCOUTE DES GRANDS CHANTEURS DE TRADITION CD COLLECTOR EpuisĂ© chez l'Editeur. Description DĂ©tails du produit CD COLLECTOR EpuisĂ© chez l'Editeur.Livret de 28 pages avec prĂ©sentation des chanteurs et des chansons et leur utilisation ainsi que de nombreuses photos et illustrations. Introduction et commentaire rĂ©digĂ© par Michel 1 EXEMPLAIRE CD DE COLLECTION COLLECTOR DISPONIBLE EN ETAT ans d’enregistrements auprĂšs des grands chanteurs du temps de la et tĂ©moignages recueillis entre 1939 et 2009 dans les ports de Flandre, du Boulonnais, de Haute-Normandie, de Haute-Bretagne, de VendĂ©e, d’Anjou, de Charente, de Guadeloupe ainsi qu’au Canada et aux 31 du mois d’aoĂ»t » Ă  Good Bye Farewell ».Les plus anciens Chants de cap-hornier, les chants de travail des CaraĂŻbes, les grandes complaintes maritimes de Boulogne Ă  la VendĂ©e en passant par la Bretagne et tĂ©moignages Ă©mouvants sur Terre-Neuve et la rade de Santiago du Chili, 33 plages le premier CD exclusivement constituĂ© d’enregistrements de chanteurs traditionnels du monde maritime publiĂ© en de nombreux disques enregistrĂ©s par des groupes de chants de marins » sont aujourd’hui disponibles, ce n’est pas le cas des documents sonores dĂ©clinant les diverses facettes du rĂ©pertoire des gens de mer Ă  partir des tĂ©moignages directs des chanteurs ayant connu l’époque de la voile de aux enquĂȘtes des chercheurs rĂ©unis Ă  l’occasion d’un colloque sur le RĂ©pertoire chantĂ© des gens de mer », voici les enregistrements exceptionnels qui nous font remonter le temps jusqu’à l’époque de l’apogĂ©e des grands voiliers long-courriers Ă  la fin du XIXĂšme siĂšcle on dĂ©couvre les voix de chanteurs de bord rĂ©putĂ©s, dont deux chanteymen nĂ©s avant 1860 !Voici aussi les complaintes vendĂ©ennes oĂč les marins naufragĂ©s croisent une baleine, ou bien s’embarquent sur le corsaire Le Hasard, voici l’histoire d’un pĂȘcheur morutier fĂ©campois dĂ©rivant en 1905 sur les Bancs de Terre-Neuve, ou encore remarquablement interprĂ©tĂ©e par le chanteur acadien Hilaire BENOÎT, l’histoire des marins faisant un vƓu Ă  la Vierge pour que leur navire soit sauvé Sans oublier les chants de Guadeloupe, enregistrĂ©s tout rĂ©cemment en 2009, racontant comment un capitaine d’un voilier de contrebande veut tuer des douaniers. CD - DIVERS ARTISTES / CHANSONS MARITIMES 2010 1 - Un jeune marin s'est embarquĂ© 1998InterprĂšteGUÉRIN ClĂ©ment 2 - Le combat de la GĂšne d'Éon 1997InterprĂšteBÉNÉTEAU Henri 3 - Le 10 octobre est arrivĂ© 1987InterprĂšteRAYMOND JosĂ©phine dite Phine POTOUNE 4 - Le corsaire Le Hasard 1996InterprĂšteBÉNÉTEAU Henri 5 - De Saint-Malo j'avons parti 1985InterprĂšteM. BELFLEUR 6 - Tirant pour les conscrits 1998InterprĂšteGUÉRIN ClĂ©ment 7 - Devant Bordeaux vient d'arriver Demi-rond de l'Île d'Yeu 1988InterprĂšteFRIOU Germaine dite POULAILLIER 8 - À bord de la Jean-Madeleine 1997InterprĂšteLEGRELLE Ulysse 9 - La gabare Pascal-Carole 2009InterprĂšteROBIN Jacques dit Vent de Travers 10 - Au cours de cette terrible guerre 1988InterprĂšteLAMOUR Marie-Antoinette dite NÉNETTEInterprĂšteLAMOUR ThĂ©rĂšse 11 - À bord le navire Ă©tant sur le pont 2009InterprĂšteROBIN Emmanuel dit MANOChoeursDINANE ElinChoeursDINANE FernandChoeursHILDEBER ErickChoeursROBIN Joseph 12 - Un grand coup de vent de Nordet 1972InterprĂšteROBIN Guillaume 13 - En revenant des Îles-aux-Loups 1973InterprĂšteDUBÉ JosĂ©phine dite Josie 14 - C'Ă©tait par un beau vendredi 1976InterprĂšteBENOÎT Hilaire 15 - Les deux noyĂ©s de l'Île-au-Banc 1976InterprĂšteCOMEAU Laetitia 16 - Nous ne partirons pas Marche / TĂ©moignage 1983InterprĂšteFRÉLAUX DĂ©sirĂ© 17 - Une nuit sur les Bancs en 1905 / Le trois-mĂąts blanc / La joyeuse bordĂ©e TĂ©moignage / Chant / À hisser main sur main 1983InterprĂšteFRÉLAUX DĂ©sirĂ© 18 - Ah la belle campagne du banc / La plus belle fille qu'il y a en France À hisser sur main 1952InterprĂštePRÉJANT Louis 19 - Chants Ă  curer les runs 1987InterprĂšteLAMY Pierre 20 - En voilĂ  une, en voilĂ  deux À compter 1987InterprĂšteCLERGEAU Jean-RenĂ© 21 - La cĂ©rĂ©monie de la Croix du Sud TĂ©moignage 1983Avec la voix deZANDE Auguste van de 22 - À hisser le grand foc À hisser main sur main 1952InterprĂšteBRIAND AugusteInterprĂšteFOURCHON CharlesInterprĂšteGAUTIER LĂ©on 23 - Madelon s'en va Ă  Rome À virer au cabestan 1940InterprĂšteAUFFRAY HenriChoeursBROSSAUD EtienneChoeursOLLIVIER Gaston 24 - As-tu connu le PĂšre Lancelot À hisser Ă  grands coups 1940InterprĂšteBROSSAUD EtienneChoeursAUFFRAY HenriChoeursOLLIVIER Gaston 25 - Hardi les gars vire au guindeau À virer au guindeau 1988InterprĂšteHUGILL Stan 26 - John Kanaka À hisser Ă  grands coups 1988InterprĂšteHUGILL Stan 27 - Sally Brown À virer au cabestan 1939InterprĂšteMAITLAND Richard Dick MAITLAND 28 - Chanter pour hisser les huniers / Blow The Man Down / Reuben Ranzo TĂ©moignage / À hisser 1942InterprĂšteTAYLUER Patrick 29 - Give Me Sometime Chant de travail, fĂȘte des marins 2009InterprĂšteBASTARAUD Bernard 30 - Tin Sally Oh Chant de travail, fĂȘte des marins 2009InterprĂšteBASTARAUD Bernard 31 - Le capitaine est un salaud Chant de travail, fĂȘte des marins 2009InterprĂšteBASTARAUD Bernard RĂ©fĂ©rence AVPL64 En stock 1 Article Fiche technique Type de produit CD Parution 31 mai 2010 16 autres produits dans la mĂȘme catĂ©gorie CD COLLECTOR EpuisĂ© chez l'Editeur.
Paroles1. Hardi, les gars, vire au guindeau, Goodbye, farewell, good bye farewell, Hardi les gars, adieux Bordeaux Hourrah, oh ! Mexico, ho, ho, ho Au cap Horn il ne fera pas chaud, Haul away, HĂ© ! Oula tchalez ! Pour faire la pĂȘche, au cachalot, Paroles de Hardi les gars par Les Marins D'IroiseHardi les gars, vire au guindeau Good bye farewell, good bye farewell Hardi les gars, adieu BordeauxHourra! oh Mexico ooo Au cap Horn, il ne fera pas chaud Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez A faire la pĂȘche au cachalot Hale matelot et ho hisse et ho Plus dâ€Čun y laissera sa peau Good bye farewell, good bye farewell Adieu misĂšre, adieu bateau Hourrah! oh Mexico ooo Et nous irons Ă  Valparaiso Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez OĂč d'autres laisseront leur peau Hale matelot et ho hisse et ho Ceux qui râ€Čviendront pavillon haut Good bye farewell, good bye farewell C'est le premier brin de matelot Hourrah! oh Mexico ooo Pour la bordĂ©e, ils seront Ă  flot Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez Bon pour le rack, la fille, le couteau Hale matelot et ho hisse et hoWriters Dp, Rene Abjean TrajetChine France Bateau, Hoi4 Soviet Union Single Player Guide, Gombe Kinshasa Code Postal, Grille Indiciaire Agent De MaĂźtrise Principal, CĂ©liane Va En Paix Mp3, Vignettes Carrefour Octobre 2021, Bruit De Boite De Vitesse Au Point Mort, Recette Gnocchi Machine Ă  PĂąte, Personnification De La ColĂšre, Combien D' Ă©cran SimultanĂ© Sur Wakanim, Nombre De Wc Par Hardi, les gars, vire au guindeau, Good bye, farewell, good bye, farewell, Hardi, les gars, adieu Bordeaux, Hourra, Oh Mexico, ho, ho, ho ! Au Cap Horn, il ne fera pas chaud, Haul away, hĂ©, oula tchalez, A faire la pĂȘche au cachalot, HĂąl' matelot, hĂ©, ho, hisse, hĂ©, ho ! Plus d'un y laissera sa peau Good bye, farewell, good bye, farewell, Adieu misĂšre, adieu bateau, Hourra, Oh Mexico, ho, ho, ho ! Et nous irons Ă  Valparaiso, Haul away, hĂ©, oula tchalez, OĂč d'autres laisseront leurs os, HĂąl' matelot, hĂ©, ho, hisse, hĂ©, ho ! Ceux qui reviendront pavillon haut, Good bye, farewell, good bye, farewell, C'est premier brin de matelot, Hourra, Oh Mexico, ho, ho, ho ! Pour la bordĂ©e ils seront Ă  flot. Haul away, hĂ©, oula tchalez, Bons pour le rack, la fille, le couteau HĂąl' matelot, hĂ©, ho, hisse, hĂ©, ho ! Hardi les gars, vire au guindeau good bye farewell, good bye farewell hardi! les gars, adieu Bordeaux! hourra! oh! Mexico ho! ho! ho! au cap Horn il ne fera pas chaud haul away, hĂ©! oula tchalez! Ă  faire la pĂȘche au cachalot hal'matelot hĂ©! ho! hisse hĂ©! ho! Plus d'un y laissera sa peau good bye farewell, good bye farewell adieu misĂšre, adieu bateau! hourra! oh! Mexico ho! ho! ho!
Adieu foula', adieu mad'asAdieu guenda , adieu collier-chouDou-dou Ă  moi , y va pa'ti' bisHĂ©las , hĂ©las , c'est pou' toujou' bis Bonjou' , monsieur le capitaineBonjou' , monsieur le commandantMoi veni' fai' an ti pĂ©tition bisPou' vous laisser dou-dou moi ,ben Ă  moi bis Mademoiselle , il est t'op ta'La consigne est dĂ©jĂ  signĂ©eLe navi' est su' la bouĂ©e bisD'un instant , il va appa'eiller bis Bel bateau a qui dans la 'ecladeQui s'en dou-dou moi pou' mener ailleu'Dou-dou Ă  moi ,y va pa'ti' bisHĂ©las , hĂ©las c'est pour toujou' bis Adieu foula', adieu mad'asAdieu guenda , adieu collier-chouDou-dou Ă  moi , y va pa'ti' bisHĂ©las , hĂ©las , c'est pou' toujou' bis Refrain Du rhum des femmes et d'la biĂšre non de dieuUn accordĂ©on pour valser tant qu'on veutDu rhum des femmes c'est ça qui rend heureuxQue l'diable nous emporte on a pas trouvĂ© mieuxOh oh oh oh oh on a rien trouvĂ© de mieux Hello captaine fait briller tes galonsEt reste bien au chaud quand on gĂšle sur le pontNous c'est not' peine qui nous coule sur le frontAlors tient bien les rennes tu connais la chanson Ca fait une paye qu'on a pas touchĂ© terreEt mĂȘme une paye qu'on s'tape des gonzesses en posterTant pis pour celle qui s'pointera la premiĂšreJ'lui dĂ©monte la passerelle, la cale, la dunette arriĂšre Tout est gravĂ© quelque part sur ma peauTellement qu'en ai les bras comme des romans photoBlessure de guerre cul de bouteille coup d'couteauTant qu'il y aura des comptoirs on aura des hĂ©ros Trois milles du cap c'est les foies c'est les glandesQuand t'as l'coeur qui dĂ©rape et les tripes qui fermententJ'essaie d'penser aux claques aux filles qui s'impatiententPas au bateau qui craque entre deux dĂ©ferlantes C'est un fameux trois mats fin comme un oiseauHisse et oh SantianoDix huit noeuds quatre cent tonneauxJe suis fier d'y ĂȘtre matelot REFRAINTiens bon la barre et tiens bon le ventHisse et oh SantianoSi dieu veut toujours droit devantNous irons jusqu'Ă  San Francisco Je pars pour de longs mois en laissant MargotHisse et oh SantianoD'y penser j'avais le coeur grosEn doublant les feux de St Malo On prĂ©tend que lĂ -bas l'argent coule Ă  flotHisse et SantianoOn trouve l'or au fond des ruisseauxJ'en ramĂšnerai plusieurs lingots Un jour je reviendrai chargĂ© de cadeauxHisse et SantianoAu pays j'irai voir MargotA son doigt je passerai l'anneau Tiens bon le cap et tiens bon le flotHisse et oh SantianoSur la mer qui fait le gros dosNous irons jusqu'Ă  San Francisco Hardi les gars, vire au guindeauGood bye, Farewell, good bye, farewellHardi les gars, adieu BordeauxHourra, oh Mexico, oh oh ohAu cap Horn, il ne fera pas chaudHaul away, hĂ©, oula tchalezA fait la pĂȘche aux cachalotsHal matelot, hĂ©, ho hisse hĂ© ho Plus d'un y laissera sa peauGood bye, Farewell, good bye, farewellAdieu misĂšre, adieu bateauHourra, oh Mexico, oh oh ohEt nous irons Ă  ValparaisoHaul away, hĂ©, oula tchalezOĂč d'autres laisseront leurs osHal matelot, hĂ©, ho hisse hĂ© ho Ceux qui reviendront pavillon hautGood bye, Farewell, good bye, farewellC'est premier brin de matelotHourra, oh Mexico, oh oh ohPour la bordĂ©e ils seront Ă  flotHaul away, hĂ©, oula tchalezBon pour le rack, la fille, le couteauHal matelot, hĂ©, ho hisse hĂ© ho Quand on est matelot ,On est toujours sur l' visite le monde ;C'est le mĂ©tier le plus beau . bis Du pĂŽle sud au pĂŽle nord ;Dans chaque petit port,Plus d'une fille blonde,Nous garde ses trĂ©sors. bis Nous n'avons pas de pognon,Mais comme compensation,A toutes nous donnons,Un p'tit morceau d'not ' pompom . REFRAINC'est nous les gars de la Marine,Quand on est dans les Cols Bleus,On a jamais froid aux du Chili jusqu'en ChineOn les reçoit Ă  bras ouvertsCes vieux loups de mer .Quand une fille nous chagrine ,On se console avec la mer avec la mer.C'est nous les gars de la Marine ,Du plus p'tit jusqu'au plus grand ,Du mousaillon au Commandant . Les amours d'un Col BleuCa n'dure qu' un jour ou deux,A peine le temps de s'plaireEt de se dire adieu. bisOn a un peu de chagrin,Ca passe comme un plaisirs de la terreC'est pas pour les marins bisNous n'avons pas le droitDe vivre sous un toit .Pourquoi une moitiĂ©Quand on a le monde entierJE CONNAIS DES BATEAUX â™Șâ™Ș de Mannick Je connais des bateaux qui restent dans le port De peur que les courants les entraĂźnent trop fort, Je connais des bateaux qui rouillent dans le port A ne jamais risquer une voile au dehors. Je connais des bateaux qui oublient de partir Ils ont peur de la mer Ă  force de vieillir, Et les vagues, jamais, ne les ont sĂ©parĂ©s, Leur voyage est fini avant de commencer. Je connais des bateaux tellement enchaĂźnĂ©s Qu'ils en ont dĂ©sappris comment se regarder, Je connais des bateaux qui restent Ă  clapoter Pour ĂȘtre vraiment surs de ne pas se quitter. Je connais des bateaux qui s'en vont deux par deux Affronter le gros temps quand l'orage est sur eux, Je connais des bateaux qui s'Ă©gratignent un peu Sur les routes ocĂ©anes oĂč les mĂšnent leurs jeux. Je connais des bateaux qui n'ont jamais fini De s'Ă©pouser encore chaque jour de leur vie, Et qui ne craignent pas, parfois, de s'Ă©loigner L'un de l'autre un moment pour mieux se retrouver. Je connais des bateaux qui reviennent au port LabourĂ©s de partout mais plus graves et plus forts, Je connais des bateaux Ă©trangement pareils Quand ils ont partagĂ© des annĂ©es de soleil. Je connais des bateaux qui reviennent d'amour Quand ils ont naviguĂ© jusqu'Ă  leur dernier jour, Sans jamais replier leurs ailes de gĂ©ants Parce qu'ils ont le cƓur Ă  taille d'ocĂ©an.
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Hardiles gars, vire au guindeau, Good bye, farewell, good bye, farewell ! Hardi les gars, adieu Bordeaux, Hourra pour Mexico, oh ! Oh ! Oh ! Au cap Horn, il ne fera pas chaud, Haul away, hĂ© ! Oula tchalez ! A fair’ la pĂȘche au cachalot. HĂąl’ matelot, hĂ© ! Ho ! Hisse hĂ© ! Ho ! Plus d’un y laissera sa peau, Good bye, farewell, good bye, farewell ! Adieu misĂšre, adieu bateau, Hourra Chants de Marins Le chant de marins est une chanson entonnĂ©e par les marins Ă  bord des bateaux naviguant sur la mer. Au temps de la marine Ă  voile, le chant de marins avait une importance particuliĂšre sa principale fonction Ă©tait de rythmer le travail d'Ă©quipe, pour synchroniser les efforts de chacun. On trouve donc essentiellement des chants de travail, mais aussi des chansons pour la dĂ©tente. CaractĂ©ristiques 1. Les chants de travail - chants Ă  hisser - chants Ă  virer - chants de guindeau - chants Ă  pomper - chants Ă  ramer - chants Ă  dĂ©haler 2. Les chants de dĂ©tente - chants de gaillard d'avant - complaintes - chants Ă  danser - chansons des ports D'oĂč viennent-ils ? Sur tous les bateaux du monde, les chants de marins rĂ©pondaient au besoin de synchroniser les efforts. On en trouve donc dans tous les pays ayant une tradition maritime et Ă  toutes les Ă©poques jusqu'Ă  l'abandon de la voile Ă  la fin du XIXe siĂšcle et le passage de la force musculaire Ă  la force mĂ©canisĂ©e. Depuis, les chants de marins ont perdu leur fonction premiĂšre d'aide au travail. Ils restent cependant vivants dans les rĂ©gions de tradition maritime, notamment parce qu'ils sont un moyen de reconnaissance identitaire. CaractĂ©ristiques musicales Le chant de marins Ă©tait entonnĂ© par des personnes ayant peu ou pas de formation musicale. Sa structure est donc gĂ©nĂ©ralement simple, une suite de couplets simples entrecoupĂ©s d'un refrain ou d'une phrase reprise en leitmotiv, la mĂ©lodie est facile Ă  mĂ©moriser et les paroles font explicitement rĂ©fĂ©rence au milieu professionnel dans lequel vivent les marins. Les chants de travail Ă©taient rythmĂ©s suivant l'effort Ă  fournir. L'instrument essentiel Ă©tait la voix. Quelques instruments Ă©taient utilisĂ©s pour les chants de dĂ©tente accordĂ©on, violon. De par sa dispersion sur tous les continents, le rĂ©pertoire est extrĂȘmement variĂ©. Sa diffusion Ă©tait assurĂ©e par les contacts Ă  l'occasion des escales ou par les marins Ă©trangers embarquĂ©s dans un Ă©quipage. Dans la marine nationale militaire, il existait un rĂ©pertoire de chants qu'il Ă©tait interdit d'entonner, souvent Ă  cause de leurs paroles anti-militaires ou anti-patriotiques. Il est courant d'entendre dire que telle interprĂ©tation "n'est pas la version originale du chant". Les chants se sont en fait transmis par succession continue. Les paroles, la mĂ©lodie et le rythme ont variĂ© selon la sensibilitĂ© des interprĂštes et l'usage qu'on en faisait. Tel chant lent et syncopĂ© pour le travail pouvait devenir une danse en accĂ©lĂ©rant son rythme. Les paroles Ă©taient souvent en partie improvisĂ©es Ă  bord, et certains quartier-maĂźtres Ă©taient connus pour leur inventivitĂ©. Certaines chansons existaient en plusieurs versions celle avec des paroles trĂšs crues, entonnĂ©e uniquement Ă  bord, et celle "pour la compagnie". Les marins rĂ©utilisaient les bribes de chansons plus anciennes qu'ils avaient appris pour en composer une nouvelle. Il a fallu attendre les collectages du XIXe siĂšcle pour que soient fixĂ©s les chants de marins. Liste de chants de marins Il faut distinguer les chants traditionnels auteur inconnu, utilisation attestĂ©e au temps de la marine Ă  voile des compositions plus rĂ©centes, dont certaines sont dĂ©jĂ  passĂ©es dans la tradition ». Quand il est connu, l'auteur d'un chant est indiquĂ©. La liste contient Ă©galement quelques chants qui ne sont pas spĂ©cifiquement marins mais qui parlent de la pourrez trouver sur mon site une partie des textes dans la boite latĂ©rale Chants de Marins oĂč vous pouvez voir les textes, les tĂ©lĂ©charger. Organisation de la liste elle prĂ©sente les chants par ordre alphabĂ©tique. Dans le cas de chants portant le mĂȘme titre, les premiĂšres paroles de chacun sont mises entre parenthĂšses. Si une chanson porte plusieurs noms, le principal est suivi des autres entre parenthĂšses. - À Bordeaux viennent d'arriver - À Dunkerque nous sommes dĂ©barquĂ©s - À hisser le foc {Chant Ă  hisser} - À la Saint-Nicolas P. Le Coustumer - À Lorient la jolie - À Lorient vient d'arriver - À Saint-Malo beau port de mer - Adieu cher camarade {Chant de gaillard d'avant} - Adieu Diego - Adieu madras, adieu foulards - Adieu Recouvrance L. Le Cunff, L. Merrer - Allez les marins Freddy Breizirland - Allons Ă  Messine - AlouĂ© lafalalouĂ© - Amsterdam Jaques Brel - Anchors aweigh Écrit pour un jeu de foot entre la marine et l'armĂ©e amĂ©ricaine - As-tu connu le pĂšre Winslow ? - Au 31 du mois d'aoĂ»t - Au fond de l'ocĂ©an Tout au fond de la mer - Avec Jean Bart - Away, haul away le chant du dĂ©part, le chant des adieux - Blow the man down {Chant Ă  hisser} - Brassons bien partout carrĂ© - Brave marin revient de guerre - C'Ă©tait une dame de Bordeaux - C'Ă©tait une frĂ©gate - Ceux qui ont nommĂ© les bancs - Chanson Ă  virer Encore et hop et vire ! {Chant Ă  virer/pomper} - Chanson de Cap-horniers - Chanson des porteurs de blĂ© - Chantons pour passer le temps {Chant de gaillard d'avant} - Chants Ă  curer les rains petits refrains - Dans le port il est arrivĂ© - Dans les prisons de Nantes - DĂšs que le vent soufflera - Drunken sailor {Chant Ă  virer/pomper} - Du rhum des femmes Soldat Louis - Eh garçon prend la barre - Encore un rhum - Enfant du voyage - Et le premier c'est un marin - Fanny de Laninon Pierre Mac Orlan - Faut avoir du courage - Gabier, grimpe Ă  ta hune - Guerre, guerre, vente, vent Tri Yann - Gwerz ar vezhinaerien Denez Abernot - Hanging Johnny {Chant Ă  hisser} - Hardi les gars, vire au guindeau - Haul away Joe {Chant Ă  hisser/ramer} - Heart of oak - Henrik - Hourra les filles Hourra les filles Ă  quat' dix deniers - Il a mangĂ© ses 400 francs - Il Ă©tait un petit navire {Complainte} - Il faut chanter - Ils Ă©taient trois marins - J'ai fait une maĂźtresse - Je reviens - Jean-François de Nantes - Jean-Marie - John Kanak - John Kanaka - Johnny Palmer - Kalondour Gilles Servat - La belle Françoise - La blanche hermine Gilles Servat - La Bordelaise - La Carmeline - La complainte de Jean QuĂ©mĂ©neur Henri Ansquer {Complainte} - La complainte du barreur {Complainte} - La courte paille - La DanaĂ« {Chant de gaillard d'avant} - La femme du prĂ©sident - La fille des sables - La galĂšre {Complainte} - La lĂ©gende du vaisseau d'argent {Chant de gaillard d'avant} - La Madelon du marin - La Margot - La Marie Joseph - La mer, toujours la mer Christian QuĂ©rĂ©, LĂ©on Guillou - La Paimpolaise - La polka des marins Jean-François pour aller au bal..., Savez-vous danser la polka Chant Ă  danser - La tahitienne - La taverne - La tramontane - L'Ăąme des marins Freddy Breizirland - L'Angelus de la mer - L'artillerie de Marine - L'auberge de la fille sans cƓur Jean Villard Gilles, chanson popularisĂ© par les Quatre Barbus - Le bateau chargĂ© de blĂ© Devant Bordeaux est arrivĂ© - Le beau scaphandrier - Le blues du Gerbord - Le Bory, le bateau - Le capitaine de St Malo - Le clapet - Le clipper Bernica - Le corsaire de Saint-Malo - Le corsaire le grand coureur - Le corselet - Le crime de la rue d'Suffren Henri Ansquer - Le forban - Le France - Le gabier de Terre-Neuve - Le gabier noir Michel Tonnerre - Le GallipĂ©tant - Le grand mĂąt veut de la route - Le mari de la grande Margot - Le marinier du CouĂ«ron - Le matelot saoul - Le pĂšre Lancelot - Le plancher des vaches - Le PluviĂŽse - Le pont de Morlaix c'est en passant sur l'pont d'Morlaix - Le quatre mĂąts-barque Michel Tonnerre - Le sous-marinier - Leave her, Johnny, leave her {Chant de port/Ă  pomper} - Les avisos escorteurs - Les calfats - Les corsaires - Les filles de La Rochelle sont les filles de La Rochelle {Chant de gaillard d'avant} - Les filles de Lorient - Les filles de New York City - Les gars de la Marine - Les gars de Senneville - Les grands dundees - Les Lorientaises - Les marins de Groix Mon tradĂ©ritra..., popularisĂ©e par les Quatre Barbus - Les marins de Groix nous Ă©tions deux, nous Ă©tions trois - Les marins de notre ville - Les p'tites du bout du monde - Les roses d'Ouessant - Les sous-mariniers - Les terre-neuvas - Les trois caps Michel Tonnerre - L'harmonica {Chant Ă  danser} - Loguivy de la mer François Budet - Marin - Marine - Martiniquaise Soldat Louis - Martolod an Orient - Matelot - Matelot le vent est bon Satanicles - Matelot puisqu'il fait bon vent - Merc'hed Keriti - Mettez la chaloupe Ă  l'eau - Mon pĂšre est marchand de tabac - Mon p'tit garçon Michel Tonnerre - N'entends tu pas sous ta fenĂȘtre - Nous ne partirons pas - Nous sommes marins - Old Maui Rolling down to Old Maui {Chant de port/de gaillard d'avant} - Paddy West {Chant de port} - Papi - Passant par Paris - Pauvre marinier - Petit marin - Pique la baleine - Prends le large - Quand la boiteuse va-t-au marchĂ© - Qui peut ĂȘtre plus tenace No hay quien pueda - Quinze marins Michel Tonnerre - Reagan Dougan - Rio Grande {Chanson Ă  virer/pomper} - Roulez jeunes gens, roulez A La Rochelle viennent d'arriver - Saint-Nazaire - Sam's gone away - Santiano chant popularisĂ© par Hugues Aufray, paroles françaises de J. PlantĂ© - Satanicles Michel Tonnerre - Sur la route de San Francisco - Sur les bancs de Terre-Neuve - Sur les bords de la loire - Tacoma - T'es mon secret - The black ball line {Chant Ă  hisser} - The fiddler's green - The Greenland fisheries - The leaving of Liverpool - Tirer des caisses - Tri martolod yaouank - Trois matelots du port de Brest - Vire au cabestan - Virginie, les larmes aux yeux - Vogue, vogue mon bateau - Y'a pas de biĂšre - Y'avait dix marins Jean-Roger Caussimon Vocabulaire Les chants de marins sont parsemĂ©s de termes de mĂ©tier parfaitement courants Ă  l'Ă©poque de la marine Ă  voile. Certains sont encore utilisĂ©s par les marins de plaisance, mais leur sens est aujourd'hui inconnu du grand public. Sans ĂȘtre exhaustive, cette liste prĂ©sente les termes les plus techniques employĂ©s dans les chansons. MĂ©tiers et termes de travail - calfat personne chargĂ©e de l'Ă©tanchĂ©itĂ© de la coque du bateau - curer les rains faire des rangĂ©es dans le sel de la cale avant d'y mettre la morue - gabier matelot prĂ©posĂ© Ă  la voile et Ă  la manƓuvre - virer changer de cap - Bosco MaĂźtre d'Ă©quipage Vie Ă  bord - gourgane haricot servant de nourriture sur les bateaux Le bateau - cabestan gros axe vertical sur lequel on entoure des filins et servant Ă  multiplier la force de traction. - clipper grand voilier rapide de la fin de l'Ă©poque de la marine Ă  voile. - gaillard d'avant pont surĂ©levĂ© Ă  l'avant du navire. - guindeau axe horizontal ayant en partie la mĂȘme fonction que le cabestan. - ris dispositif permettant de diminuer la surface des voiles dans le mauvais temps. Sites et guides sur le langage de la marine Ă  voile - Jean-Marie Barnaud, Quatre leçons de la langue des marins, 1999. Commentaire sur le langage des marins avec explication de quelques termes. - Guide des termes de marine, petit dictionnaire thĂ©matique de marine, Ă©d° Le Chasse-MarĂ©e / Ar Men Collectage - Amiral Armand Hayet Bordeaux 1883 - Paris 1968 Capitaine au long-cours. Il recueille in extremis les authentiques chants de marins et il semble qu'il soit Ă©galement l'un des premiers Ă  en publier. Publie "Chansons de bord" Eos, 1927, "Dictons et tirades des anciens de la voile" DenoĂ«l, 1934 Ces deux ouvrages seront repris ensemble par DenoĂ«l en 1971. Publie aussi Chansons des Iles, Us et coutumes Ă  bord des long-courriers, etc. Chanteurs et groupes de chants de marins De nombreux groupes de chanteurs amateurs se constituent pour perpĂ©tuer la tradition du chant de marins. De mĂȘme, beaucoup de chorales ont quelques chants de marins Ă  leur rĂ©pertoire. Vous trouverez dans mon annuaire un rĂ©pertoire Chants de Marins avec des liens vers des groupes du Grand ouest de la France ainsi qu'un rĂ©pertoire Vieux GrĂ©ements. Source WikipĂ©dia Lisezen plus sur Hardi les gars, vire au guindeau par DorothĂ©e sur l'album Le jardin des chansons, et dĂ©couvrez la jaquette, les paroles et des artistes similaires. Hardi les gars, vire au guindeau Good bye farewell, good bye farewell Hardi les gars, adieu Bordeaux Hourra ! oh Mexico ooo Au cap Horn, il ne fera pas chaud Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez A faire la pĂȘche au cachalot Hale matelot et ho hisse et ho La suite des paroles ci-dessous Plus d'un y laissera sa peau Good bye farewell, good bye farewell Adieu misĂšre, adieu bateau Hourrah ! oh Mexico ooo Et nous irons Ă  Valparaiso Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez OĂč d'autres laisseront leur peau Hale matelot et ho hisse et ho Ceux qui r'viendront pavillon haut Good bye farewell, good bye farewell C'est le premier brin de matelot Hourrah ! oh Mexico ooo Pour la bordĂ©e, ils seront Ă  flot Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez Bon pour le rack, la fille, le couteau Hale matelot et ho hisse et ho Les internautes qui ont aimĂ© "Valparaiso" aiment aussi
ParolesAs tu connu le pĂšre Winslow ? Hardi mes fils, vire au guindeau ! Un capitaine de grandes eaux, Give me sometime to blow the man down ! Quand il commande son vieux bateau, Hardi mes fils, vire au guindeau ! Armant en pĂȘche au cachalot, Give me sometime to blow the man down ! Sa tĂȘte est toujours au capot Hardi mes fils, vire au guindeau ! Et n'a jamais qu'un oeil de clos !
Chansons Paroles 27 Septembre 2013 RĂ©digĂ© par L'enseignant et publiĂ© depuis Overblog Hardi les gars, vire au guindeau Good bye farewell, good bye farewell Hardi les gars, adieu Bordeaux Hourra ! oh Mexico ooo Au cap Horn, il ne fera pas chaud Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez A faire la pĂȘche au cachalot Hale matelot et ho hisse et ho Plus d'un y laissera sa peau Good bye farewell, good bye farewell Adieu misĂšre, adieu bateau Hourrah ! oh Mexico ooo Et nous irons Ă  Valparaiso Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez OĂč d'autres laisseront leur peau Hale matelot et ho hisse et ho Ceux qui r'viendront pavillon haut Good bye farewell, good bye farewell C'est le premier brin de matelot Hourrah ! oh Mexico ooo Pour la bordĂ©e, ils seront Ă  flot Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez Bon pour le rack, la fille, le couteau Hale matelot et ho hisse et ho Partager cet article Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous

HardiLes Gars Paroles Les Marins d'Iroise Album. Les Marins d'Iroise Corriger ces paroles; Imprimer ces paroles; Paroles de Hardi Les Gars Hardi les gars, vire au guindeau Good bye farewell, good bye farewell Hardi les gars, adieu Bordeaux Hourra ! oh Mexico ooo Au cap Horn, il ne fera pas chaud Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez A faire la pĂȘche au cachalot Hale matelot et ho

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Hardi les gars, vire au guindeau, E7 A Good bye, farewell, good bye farewell, D A Hardi les gars, adieux Bordeaux E B7 E7 Hourrah, oh ! Mexico, O, O, O, A D E7 A Au cap Horn il ne fera pas chaud, D Bm D E7 Haul away, HĂ© ! Ou latch'alez ! Bm Pour faire la pĂȘche, au cachalot, E E7 A Auteur JoĂ«lle Deniot, Professeur de Sociologie, UniversitĂ© de Nantes, membre nommĂ©e du CNUDans la France d’avant la fracture 40-45, il y a des Ă©crivains fascinĂ©s par le music-hall. Il y a des poĂštes inspirĂ©s, bouleversĂ©s par les saltimbanques Certains se consumeront de passion, d’amour contrariĂ© pour les belles hĂ©roĂŻnes de la complainte rĂ©aliste de ce temps. C’est le cas de Robert Desnos, poĂšte surrĂ©aliste dissident qui aima Yvonne George qui s’illustra dans la chanson vĂ©cue, qui reprit, au grand dam d’Yvette Guilbert, des airs du folklore traditionnel sur les scĂšnes parisiennes. Yvonne George dont il ne reste pas que quelques traces sonores et quelques portraits tracĂ©s Ă  la plume ou au pinceau, c’est ce visage ardent peint par Van Dongen, cette silhouette longue théùtralement sertie de velours vert, cette voix de diseuse acerbe chantant les destins sombres des filles et des marins. L’orient de ta voix Yvonne George et Robert Desnos La voix, la peau, le regard, premiĂšres pulsions de contact, fantasmĂ©es dĂšs l’enfance. La voix qui porte la confidence. La voix qui Ă©rotise le secret des amants. L’amour deviendra chuchotement qui se perd dans les cheveux. Entre Ma voix, Sa voix, La voix se sont, avec Éros, tissĂ©s des liens lointains, complices et fascinants. Nous n’en traiterons, ici, ni de façon trop gĂ©nĂ©rale, ni de façon trop personnelle. Mais nous tenterons d’en atteindre une rĂ©alitĂ© topique »[1] Ă  travers l’analyse d’une rencontre, en ses lieux, temps et style minutieusement spĂ©cifiques. Rencontre de deux personnages, certes, assez discrets, largement oubliĂ©s, mais tout de mĂȘme, inscrits dans l’histoire et dans la lĂ©gende. Rencontre tĂ©moignant, alors, idĂ©alement, hĂ©roĂŻquement de cet Ă©tat oĂč l’amour Ă  la voix se mĂȘle. Nous sommes dans l’entre-deux-guerres. Nous sommes dans l’effervescence nocturne de Montparnasse. 1925. Elle, c’est Yvonne George, elle est chanteuse de music-hall. D’abord, il la contemple. Il reçoit la prĂ©sence douloureuse de sa voix. Lui, c’est Robert Desnos, il est poĂšte, tĂŽt venu au mouvement surrĂ©aliste dans les premiĂšres fiĂšvres expĂ©rimentales, celles des effusions verbales »[2] entre veille et sommeil, celle de l’écriture automatique. 1929. Elle, vient de mourir. Lui, attend que, du poĂšme, vraiment, vainement surgisse l’apparition de la mystĂ©rieuse vagabonde. J’ai rĂȘvĂ© de vous J’ai choisi comme thĂšme central de recherche, l’art fĂ©minin de la chanson de langue française. Je me suis d’abord portĂ©e vers le rĂ©pertoire rĂ©aliste de l’entre-deux-guerres. Berthe Sylva, FrĂ©hel, Damia, Marianne Oswald 
 Des voix perdues dans le bruit et le passĂ© du monde. J’ai Ă©coutĂ© ces sonoritĂ©s, ces paroles de nuit. Elles m’ont Ă©mue. Depuis, je les cherche. Depuis, je les dĂ©couvre. De traces discographiques en traces visuelles rares, de grappes de tĂ©moignages en indices Ă©clatĂ©s, je poursuis l’analyse rigoureuse et songeuse de ces fantĂŽmes aimĂ©s. Distant voices. Sur fragments d’archives plurielles et minces, je m’essaie Ă  capter, dĂ©crire, ethnographier en somme, ces portraits de voix, ces portraits de vies, ces portraits de femmes. Je m’essaie Ă  penser, Ă  dessiner ce peuple fĂ©minin de diseuses de la complainte humaine et sociale, arrivĂ©es Ă  la scĂšne du cabaret et du music-hall, dans ce moment crucial de l’histoire Ă©conomique, politique, artistique et morale du siĂšcle. Que pĂšsent donc l’aventure et l’esthĂ©tique d’une voix, dans les Ă©branlements et les Ă©quilibres mondiaux ? C’est vers cette question de funambule - et non de sociologue, bien sĂ»r - que je me suis tournĂ©e. Je n’étais pas bien loin dĂ©sormais, d’ Yvonne et de Robert. Quelques photographies. Le cĂ©lĂšbre portrait du peintre Van Dongen. Quelques indications de rĂ©pertoire. Des enregistrements introuvables. Yvonne George, silhouette et interprĂšte qui m’était apparue dans le sillage des mots de Desnos, resta longtemps, pour moi, une chanteuse inconnue, une voix du silence. Car si, pour l’essentiel, elle chante et des complaintes de marins et des romances sombres, elle reste, pourtant, Ă  l’écart des grandes interprĂštes rĂ©alistes, Ă  l’écart des derniers Ă©clats de leur lĂ©gende. FĂȘtĂ© par les amis de Montparnasse, le magnĂ©tisme de la fĂ©line n’est pas apprĂ©ciĂ© par les amis de Montmartre. On la nomme la diseuse snob, on parle d’elle en tant qu’interprĂšte cĂ©rĂ©brale. Un passĂ© brutal, un dĂ©tresse hors du commun la rapprochent des grandes hĂ©roĂŻnes du genre rĂ©aliste. Mais elle se dit Ă©galement fille de Nerval, dĂ©clare son dĂ©goĂ»t des hommes, ne cache pas ses passions lesbiennes. Ce sont lĂ  des extravagances » qui l’éloignent de la chanson rĂ©aliste, attachĂ©e aux figures de la misĂšre sociale, du destin, du mal d’amour, mais Ă©galement aux stĂ©rĂ©otypes masculins/fĂ©minins du monde. Alors, tandis que Damia et FrĂ©hel, avant la mĂŽme Piaf, se transforment en vĂ©ritables emblĂšmes populaires, tandis que celles-ci et d’autres deviennent les voix de ce peuple douloureux, marginal, sauvage », sans ĂȘtre subversif des chansons montmartroises 
Yvonne George, elle, ne fascine qu’un cercle d’artistes Ă©lĂ©gants. Davantage inspiratrice que porte - parole. Ainsi, je suis d’abord entrĂ©e dans le dĂ©sir de voir surgir un jour, l’écho de cette interprĂšte rĂ©aliste, Ă  la marge. Et je suis restĂ©e en cela dans le cours normal de mon enquĂȘte. Pour accompagner mon dĂ©sir, j’ai suivi la voix de Desnos, ses nombreux hommages au regard, Ă  la chevelure, aux mains, au souffle, au corps sublimĂ© en somme, de celle qui se dĂ©robait toujours. Toi qui es Ă  la base des mes rĂȘves et qui secoues mon esprit plein de mĂ©tamorphoses et qui laisses ton gant quand je baise ta main.[3]Pour accompagner mon dĂ©sir, j’ai Ă©coutĂ©, je me suis rĂ©citĂ© ces hymnes hallucinĂ©s, dĂ©diĂ©s Ă  celle qui ne rĂ©pondait pas. J’ai tant rĂȘvĂ© de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposĂ© Ă  toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lĂšvres que les premiĂšres lĂšvres et le premier front venu.[4]C’est alors que je suis sortie du cours habituel de mes applications studieuses Ă  l’objet d’étude. J’ai rĂȘvĂ© d’Elle, de son absence, de son chant, Ă  travers Lui. Je me suis insensiblement engagĂ©e dans l’attente inquiĂšte de cette voix Ă©vanouie. J’ai rĂȘvĂ© qu’au dĂ©tour d’une image, peut-ĂȘtre, plus pensive, qu’au dĂ©tour d’un enregistrement inĂ©dit, j’allais la retrouver, familiĂšre, Ă©nigmatique. Mieux encore, j’ai rĂȘvĂ© de lumiĂšre subite, et de ravissement, j’ai rĂȘvĂ© de saisir une intuition vraie de sa prĂ©sence vocale, humaine et scĂ©nique. J’ai pris au mot l’Amour de Desnos pour aborder cet Ă©clat de voix ses lĂšvres, son visage, son silence et sa perte. 
La chair palpite Ă  son appel Celle que j’aime ne m’écoute pas Celle que j’aime ne m’entend pas Celle que j’aime ne me rĂ©pond pas[5]Le dialogue amoureux entre Yvonne et Robert est un dialogue d’étrange nature, toujours diffĂ©rĂ©, indirect, s’instaurant essentiellement entre deux langages, deux imaginaires distincts de la passion. Langage pathĂ©tique de la chanson pour Yvonne George, langage lyrique du poĂšme pour Robert Desnos. Langages qui ne se parlent pas, mais langages qui s’interpellent Ă  distance, langages qui se lient Ă  contretemps. DrĂŽle de chƓur. DrĂŽle de drame. DrĂŽle de flamme. Au delĂ  de l’échange entre homme et femme, ce dialogue amoureux se trame, se consume entre deux poĂ©tiques, au croisement bien incertain. Mais cette incertitude a fait naĂźtre et ce qui me bouleverse et ce qui m’intĂ©resse, ce qui donc me retient auprĂšs de ces deux protagonistes, auprĂšs de ces deux figures amoureusement Ă©quivoques, car toujours solidaires et toujours Ă©trangĂšres. Et c’est bien, sur ce point de l’impossible rencontre entre deux poĂ©tiques de la Passion que j’ai fait voyager mon rĂȘve ; sur ce point Ă©galement que j’ai retrouvĂ© le chemin raisonnĂ© de mon objet d’étude dĂ©peindre comment cette diseuse, ce poĂšte, sans grande connivence de culture et de code, mais soumis aux charrois des circonstances et du temps, furent traversĂ©s par la troublante aventure du chant des mots 
 Ce lieu oĂč l’Autre advient, oĂč se prĂ©pare, s’entend, se dit ce qui fait Ă©vĂ©nement pour soi. Valparaiso Hardi les gars Vire au guindeau Good bye Farewell, good bye Farewell Hardi les gars Adieu Bordeaux Hourra pour Mexico – ĂŽ – ĂŽ – ĂŽ 1930. La pĂ©riode correspond Ă  l’apogĂ©e de l’empire colonial français. Damia chante Les goĂ«lands , Florelle, J’attends un marin , Berthe Sylva, La lĂ©gende des flots bleus, autre classique de la chanson rĂ©aliste. Les marines sont les chansons du moment. Au Caphorn, il ne fera pas chaud All well, eh Au lac sale Pour la fĂȘte au cachalot Un matelot Oh eh hisse eh ohVoix de poitrine, argot de matelot, phrasĂ© appuyĂ©, notes d’attaque Ăąpres, volume vocal ample c’est en ces tonalitĂ©s abruptes et sur cet air de folklore Ă  vocation chorale, que j’entendis, pour la premiĂšre fois, un enregistrement de la chanteuse Yvonne George. Plus tard, il laissera sa peau Good bye, Farewell Good bye, Farewell Adieu misĂšre, adieu bateau Hourra pour Mexico – ĂŽ – ĂŽ – Et nous irons Ă  ValparaisoCette premiĂšre rencontre tant espĂ©rĂ©e, me surprend. Ce qui me surprend, c’est d’abord un manque de singularitĂ© dans le style chantĂ©. Les paroles enflammĂ©es de Desnos m’avaient fait imaginĂ© tout le contraire. Chercher une voix, c’est inventer sa beautĂ©, c’est dĂ©jĂ  commencer Ă  l’aimer. Pourtant , lĂ , Ă  la premiĂšre Ă©coute, je suis déçue. Et restant dans le paysage vocal de mes investigations sur la chanson fĂ©minine, je n’y trouve alors, ni l’assurance de timbre de Berthe Sylva, ni la violence d’émotion d’une Damia. Je suis déçue, mais je suis troublĂ©e aussi, par l’ambivalence trĂšs audible de cette voix chantĂ©e. TantĂŽt elle avance avec l’énergie d’une FrĂ©hel, tantĂŽt elle se moque, elle Ă©voque la raillerie d’une Marianne Oswald. DĂšs la deuxiĂšme Ă©coute, je suis frappĂ©e par l’étrange impression que, dans la voix de cette femme, il existe plusieurs voix qui se cachent, se rĂ©pondent, se rĂ©vĂšlent tour Ă  tour. Tout se passe comme si une certaine monochromie de l’interprĂ©tation rĂ©aliste Ă©tait, ici, dĂ©jouĂ©e, biffĂ©e par le travail d’une voix de l’entre-deux. La mĂ©lodie bien rodĂ©e, est par endroits zĂ©brĂ©e d’un dĂ©tail, d’un punctum, d’une exclamation, d’un rire, d’une inflexion de la voix parlĂ©e. Ces Ă©carts vibrent comme une coupure, une blessure, une ruse au dĂ©tour du chant, de sa rengaine, de ses moires. Cette intuition va se prĂ©ciser Ă  la dĂ©couverte des autres titres de son rĂ©pertoire. LĂ  ce sont tous les jeux de dĂ©placements pressentis dans la chanson de marin qui s’amplifient et rĂ©vĂšlent leurs diffĂ©rentes facettes. J’ai pas su y faire La mort du bossu Adieu chers camarades Pars
De la voix profonde Ă  la voix claire, de la gouaille au dĂ©sespoir, Ă  l’appel claironnant, rĂ©voltĂ©, du phrasĂ© grinçant aux nuances voilĂ©es de la mĂ©lancolie, c’est tout le théùtre des voix fĂ©minines du temps qui traverse cette voix. D’une chanson Ă  l’autre, c’est l’écho soudain de Florelle, d’Yvonne Printemps, d’Arletty qui effleure les sens et s’évanouit. Cette voix ne me déçoit plus. Elle me parle. Chercher une voix, c’est trouver Ă  aimer. Son style est celui de la mĂ©tamorphose. Et l’interprĂ©tation de ces chansons dites chansons vĂ©cues » est un vĂ©ritable art de composition. Ce qui l’éloigne de l’art plus expressif de voix rĂ©alistes iconiques comme celles de FrĂ©hel, Damia ou Piaf. Cette femme n’est pas star, mais actrice. Elle sculpte chaque chanson dans le matĂ©riau du texte, du scĂ©nario pour faire vivre, entre le masque et la peau, le personnage, les personnages qui aspirent Ă  quelque brĂšve incarnation
 le temps d’une chanson. La transe que convoque cette voix n’est ni dans le timbre, ni dans la rĂ©sonance, ni dans la puissance, mais dans la modulation Ă©pidermique du rĂ©citatif. Cette diseuse tantĂŽt goualeuse, tantĂŽt lyrique, cette chanteuse Ă  plusieurs voix qui faisait de la chanson un prĂ©texte Ă  ĂȘtre une autre[6] », inquiĂšte mĂȘme Yvette Guilbert lorsque, dans son tour de chant, elle introduit des airs du folklore dont la dame Ă  la voix pointue et aux longs gants noirs, se veut la spĂ©cialiste exclusive. Commencer Ă  Ă©crire, dĂ©crire une voix, c’est d’abord inventer son amour pour elle. C’est ainsi qu’avec Yvonne George, je a suffi qu’elle chante Dans une langue plus descriptive et plus directe que celle des poĂšmes composant le Recueil A la mystĂ©rieuse, Robert Desnos ĂągĂ© de vingt ans, journaliste occasionnel Ă  Paris-Soir, consacre quelques articles Ă©blouis Ă  l’interprĂ©tation d’Yvonne George, chantant Ă  l’Olympia. C’est ainsi qu’il entre en Ă©criture amoureuse transportant le lecteur - spectateur dans une vĂ©ritable scĂ©nographie de la rencontre miraculeuse. Las de l’inexplicable tristesse du temps Nous nous rĂ©fugions au music-hall /
/ Ventriloques rococo Exploits des acrobates Rire provoquĂ© par les clows et les excentriques/
/ La mĂ©lancolie s’y exalte bruyamment/
/ Mais voici qu’une femme 
 Visage d’aventure et yeux Ă©vocateurs Menue sur la scĂšne immense Geste rare et cruel Marche, scandant, la mort du petit Bossu »/
/ Voici que sa voix Ă©mouvante s’élĂšve 
Ces premiers mots d’amour dĂ©diĂ©s Ă  la voix d’une femme », dont l’étrave gigantesque prend l’ñme des spectateurs », sont animĂ©s par, ce que l’on pourrait nommer, une Ă©rotique de l’apparition. Elle se manifeste d’abord comme rĂ©cit d’un envoĂ»tement dont la tension est d’ailleurs tenue par l’intensitĂ© rythmique d’un texte Ă  forte puissance incantatoire. Il a suffi pour nous purifier Qu’Yvonne George parĂ»t /
/ Il a suffi qu’elle chante Pour que nous prenions conscience La voix d’une femme Et l’ocĂ©an dĂ©ferle /
/ La voix d’une femme Les spectateurs sombrent dans les profondeurs /
/ La voix d’une femme Et dans ces tĂȘtes subjuguĂ©es Se rĂ©veillent /
/Comme si le texte gardait inscrit le tatouage de cet envoĂ»tement dont le terme est bien, ici, Ă  entendre sans modĂ©ration, avec toute sa rĂ©sonance magique primitive et tout son fardier d’anciennes lĂ©gendes. Elle paraĂźt et des yeux qui n’avaient pas pleurĂ©, pleurent 
 »Face Ă  la femme apparue, l’amour est d’abord ce consentement intime au merveilleux, cet abandon au mystĂšre, au miracle Ă  tous ces visages de l’inquiĂ©tude », comme les identifiait trĂšs justement Robert Desnos. L’inquiĂ©tude, le dĂ©sir, le songe sont ici synonymes parce qu’ils fraternisent dans les nappes phrĂ©atiques de notre moi mythologique. La chanson, cette longue mĂ©moire, cette rĂȘverie populaire, ce bref suspens du temps, cette lumiĂšre aĂ©rienne de l’amour 
 parfois vous mĂšne Ă  ces hypnoses originelles. Certaines chansons par la vertu d’un mot plus prĂ©cieux que l’alluvion de certains fleuves sauvages par la vertu d’un ton qui est celui des plus retentissantes paroles ouvrent ces portes des domaines dĂ©sirables »L’envoĂ»tement - on le voit - mobilise une veine imaginative qui dĂ©passe la simple figure d’Yvonne George. Plus exactement, c’est sur l'invocation d’un flot d’images baroques que le sortilĂšge va pouvoir opĂ©rer. Et qu' Yvonne pourra surgir dans l'onde des merveilles, en hĂ©roĂŻne bouleversante des croyances insolites et des avenirs flouĂ©s. Dans ces soutes du cƓur, il y a 
 Le Chiffre 13 Le trĂšfle Ă  4 feuilles Le Vendredi, jour de veine Toute la mythologie populaire Vivant sur ces Ă©paves des hautes magies naufragĂ©esC'est Le merveilleux noyĂ© par une TempĂȘte nĂ©e de ses Ɠuvres Qui renaĂźt dans les bas-fonds qui l’abritent. /
/ J’admire en Yvonne George la facultĂ© de donner la vie Ă  ce qui, si facilement, n’est que momie exhumĂ©e dans le sable du cette apparition proche du frisson, du frĂ©mir va se laisser traverser, exalter par le toucher sensuel, sensible et moral de la voix - cet ĂȘtre sublimĂ© du corps. Aussi l’érotique de l’apparition se croise-t-elle en ces hommages scandĂ©s Ă  Yvonne George, avec un Ă©rotisme cĂ©rĂ©bral de la voix. Desnos ne dĂ©crit pas la voix d’Yvonne comme un musicologue ou un mĂ©lomane. Il la suit des yeux
cette voix. Il la saisit dans son théùtre d’ombre et de lumiĂšre. Il en contemple les contours, le visage, les mains, l’espace, les dĂ©cors. Mimique Ă©loquente de comĂ©dienne Mimique poussĂ©e au plus haut du pathĂ©tique Cette femme apparue nous parle Au nom de l’amour et du dĂ©sir /
/ Ce n’est pas une femme /
/ C’est une flamme /
/ »La sensualitĂ© de la voix s’instille grĂące Ă  cette vision qui la livre au regard de l’auditoire et du lecteur. Plaintes des amoureux PoĂ©sie Ă©ternelle de la rĂ©volte et de l’aventure Yvonne George les exprime par tous ses gestes, Son attitude, son existence mĂȘme » /
/C’est sous l’emprise – le charme – de cette image augurale de la voix que l’on entre dans le grand rĂȘve crĂ©pusculaire du chant et de son Ă©moi pĂ©rilleux. Le silence s’impose Ă  toute une salle frivole Quand cette chanteuse Ă©tonnante Prend la parole » /
/Dans son texte sur l’érotique » fustigeant tous les vieillards, les censeurs et les eunuques », Desnos parle du nouvel art cinĂ©matographique comme avĂšnement de l’un des plus puissants stupĂ©fiants cĂ©rĂ©braux du plaisir. Il semblerait que sa maniĂšre de mettre en scĂšne la silhouette, le mystĂšre et la voix d’Yvonne George
participe Ă©galement de cette initiation rĂ©cente Ă  l’imaginaire filmique, Ă  ses propres ressources et Ă©critures Ă©rotiques. Sous l’égide, Ă  la faveur des tĂ©nĂšbres 
 Ces femmes, ces hommes lumineux Accomplissent des actions Ă©mouvantes A titre sensuel. A l’imaginer, la chair devient Plus concrĂšte que celle des vivants /
/leurs yeux plus beaux /
/ et c’est sur eux que se porte l’amour Ă©pars » dans les se perd dans la nuit et les Ă©toiles, dans l’éblouissement naĂŻf du hĂ©ros lunaire offert au monde des regards passionnĂ©s. Et c’est bien dans la poĂ©sie native de ces faisceaux lumineux, prĂȘte Ă  ĂȘtre dĂ©coupĂ©e en aurĂ©oles », dans l’obscuritĂ© de la salle de spectacle et sous les feux de la rampe que Desnos dĂ©voile sa passion, un ĂȘtre idĂ©al, une voix, des yeux, son amour, sa muse promue comme le personnage, l’ĂȘtre si charnel de l’écran, Ă  la majestĂ© inaccessible des dieux ». C’est bien ainsi que Desnos nous fait dĂ©couvrir sa femme - flamme plus surnaturelle que les langues de feu de la PentecĂŽte». L’écriture, en plans rapprochĂ©s, de la voix aimĂ©e convoque le rĂȘve et l’artifice cinĂ©matographique en Ɠuvre dans l’univers de Desnos. Aussi cette rencontre amoureuse se trouve-t-elle, en son expression, animĂ©e par les supports, les mĂ©diations et les effervescences artistiques de son temps. Cette Ă©rotique de l’apparition suspendue Ă  la confidence fabuleuse de la voix se prolonge ici en une quasi mystique de la rĂ©vĂ©lation. Je ne suis pas de ceux qui croient que l’amour le plus pur est un amour d’eunuque pour un mannequin de glace. Je reconnais que c’est une Ă©nigme Profonde posĂ©e Ă  l’inquiĂ©tude humaine Que cette alliance en l’amour du spirituel Et du matĂ©riel. Mais cette union mystique Ne m’a jamais paru dans l’esprit de cette proposition de Desnos dans l’article intitulĂ© Amour et cinĂ©ma que j’emploie cette expression de mystique de la rĂ©vĂ©lation ». Car le toucher de la voix va de la peau Ă  l’ñme. Celle qui chante la douleur ravive intimement la plaie. Le chant suit son cours profond. Celle qui chante la passion conduit Ă  des troubles secrets. Celle qui chante le caractĂšre fulgurant des rencontres, la cruautĂ© des dĂ©parts ; le peu d’amour en somme et la tragĂ©die d’aimer, emporte chacun dans les orages, les vagues d’une vĂ©ritable maĂŻeutique du dĂ©sir. Au fond de nous-mĂȘmes, Un personnage mĂ©connu surgit /
/ Sommeillant en nous La passion s’éveille Et vous rappelle que le temps est proche OĂč nous devrions nous soumettre Ă  la Loi des rencontres dramatiques. Elle nous enseigne la suprĂ©matie De l’amour sur les lois morales /
/ L’irrĂ©mĂ©diable dĂ©chirement des vies sans folie ».C’est rien moins que la rĂ©vĂ©lation Ă  l’homme des exigences de son destin qui passe par la voix tĂ©mĂ©raire d’Yvonne. Une fois le souffle de cette grĂące passĂ©e, Yvonne George, prĂ©sence physique, peut d’ailleurs s’évanouir
 A quoi bon dire qu’elle est belle AprĂšs l’impĂ©rieux examen de conscience Auquel elle nous a l’apparition, la disparition et le fantĂŽme sort au bras du spectateur » pour voyager dans l’érotique de sa mĂ©moire. Le phonographe aprĂšs le cinĂ©ma, l’un et l’autre chers Ă  Desnos, vient graver sa poĂ©tique consolation, combler pour l’homme ce poĂ©tique besoin de miracle » qui toujours le tourmente. Il me suffit Ă  moi d’entendre un seul mot prononcĂ© par une femme invisible pour l’évoquer de pied en cap et plus rĂ©ellement, peut-ĂȘtre ; que sous son apparence terrestre[7] De ma voix Ă  l’autre voix Ainsi dĂ©crit, du cĂŽtĂ© de la femme-voix contemplĂ©e, Eros semble ne s’exprimer et ne s’éprouver qu’au masculin. Et cela mĂȘme si l’on sait que, finalement, tout abandon Ă  l’émoi vocal brouille les frontiĂšres de sexe et place la voix- en ce lieu instable, ambigu - des troubles androgynes[8]. Toutefois on ne peut se contenter de faire disparaĂźtre cette femme qui chante », Yvonne George, en fantĂŽme puissant de la mĂ©moire. On ne peut se contenter de la figer - point de vue de Desnos - en muse aux sens silencieux puisque c’est, elle, que le chant d’aimer traverse, elle, qui provoque cette hallucination de l’Ɠil et de l’ñme, elle, qui propose le dĂ©sir comme acte pathĂ©tique, elle qui lance, aux sources natives de sa voix, l’appel Ă  une Ă©rotique du dĂ©chirement. Pars sans te retourner Pars sans te souvenir Ni mes baisers Ni mes Ă©treintes Dans ton cƓur n’ont laissĂ© d’empreintes Je n’ai pas su t’aimer Pas pu te retenir Pars Sans un mot d’adieu Pars Laisse-moi souffrir Le vent qui t’apporte, t’emporte Et dussĂš-je en mourir Qu’importe Pars sans te retenir Pars sans te souvenir[9]C’est la chanson la plus caractĂ©ristique du style vocal d’Yvonne George on y retrouve et la mobilitĂ© du timbre et cette acuitĂ© de l’émotion fortement théùtralisĂ©e. La structure de la chanson est simple deux couplets, trois refrains. Une mĂ©lodie lente, rĂ©pĂ©titive. Un rĂ©cit mĂ©lodramatique proche des chansons nĂ©orĂ©alistes des annĂ©es trente qui, lorsqu’elles parlent d’amour, parlent bien davantage de dĂ©samour que de bonheur d’aimer.[10]Pourtant, Yvonne George, par tout un jeu d’inflexions parvient Ă  transformer cet air un peu monotone, un peu dĂ©suet en une plainte contrastĂ©e qui vous retient suspendu Ă  la pointe de sa voix. Premier refrain voix forte, intonation provocatrice, lancĂ©e sur un ton ironique, presque persifleur. La chanson se poursuit sur un ton proche de la colĂšre. A la reprise du refrain l’accent porte sur la vocable Pars » qui prend des allures de vĂ©ritable coup de fouet sonore. Au second complet tout bascule
 C’est de notre amour l’affreuse agonie et tout comme lui, vois, le jour se meurtRythme, prononciation, fluiditĂ© changent subitement de registre et de couleur. C’est l’entiĂšre texture de la voix qui se mĂ©tamorphose. Alors, la vague des mots se dĂ©roule dans l’espace resserrĂ© d’un vĂ©ritable tressaillement de la voix, parfois proche de l’inaudible. Ce qu’elle vit, joue et livre, c’est cet instant fragile d’avant les larmes. Et soudain la chanson se transfigure en un moment de chant tragique dont la dĂ©tresse dĂ©pouillĂ©e vous surprend, vous prend, vous enveloppe. Tu ne sauras pas toute ma dĂ©tresse Quand dans un baiser , une ultime caresse Tu t’en iras 
 avec mon pardon Le souvenir est un chemin trĂšs long Que l’on parcourt Ă  reculons Pars 
à peine effleurĂ©Bien des chansons populaires vont crescendo, explosent au final en un happy end sonore, si ce n’est moral. Celle-ci Ă©trangement, se clĂŽt sur l’expir d’un murmure ; celle-ci au bord des lĂšvres, Ă  bout de souffle, littĂ©ralement, se meurt 
 d’amour. Voix chuchotĂ©e dans les tessitures aiguĂ«s ce qui est trĂšs paradoxal et techniquement dĂ©licat, variation extrĂȘme des modulations, Ă©trange vacillement du silence il y a chez Yvonne George une audace interprĂ©tative, une approche libre, inhabituelle de la langue chantĂ©e qui met la voix au centre du poĂšme. D’un autre poĂšme plus populaire, d’un poĂšme augural lestĂ© de lyrisme, de sentiments, de chair, d’un poĂšme plus lourd d’humanitĂ©, moins attachĂ© au jeu formel des mots que le poĂšme savant. Et c’est bien dans cette poĂ©tique premiĂšre de la voix frĂŽlĂ©e, de la voix affectĂ©e que se donne Ă  entendre cette Ă©rotique indissociable de son esthĂ©tique et de son langage. Yvonne George met en prĂ©sence rĂ©elle et Ă©vanescente de l’énigme d’aimer en offrant l’Ɠuvre de sa voix, traversĂ©e d’exigence d’ĂȘtre et de dire. Le poĂšme de sa voix incarne alors ce moment rare de transfiguration et d’inquiĂ©tude oĂč le trouble Ă©rotique rejoint le trouble de l’art. Desnos sera d’autant plus stupĂ©fait devant la chanteuse que le poĂšme de sa voix, c’est aussi cet autre langage, ce sens que prĂ©cĂšde celui de la chaĂźne parlĂ©e, cette musique qui sous-tend, prĂ©forme toute signifiance, cette rĂ©sonance attachĂ©e au verbe. Autrement dit, tout ce que cherche Ă©galement l’inventeur d’acte poĂ©tique, surtout lorsque ce dernier s’inscrit dans le mouvement surrĂ©aliste des annĂ©es 20 et que, partant en guerre contre la vaine littĂ©rature, il veut rendre aux mots leur force subversive, leur incandescente libertĂ©. En dĂ©couvrant Yvonne Georg et le chant de sa voix , Desnos contemple Ă©galement son utopie poĂ©tique. Il la contemple, mais, en un miroir radicalement autre. Car, il y a bien de la distance entre la chanson du music hall et l’idĂ©al lettrĂ© de l’esthĂ©tique surrĂ©aliste. Pourtant, c’est bientĂŽt sa propre poĂ©sie qui lui deviendra Ă©trangĂšre. Une seule chanson de cette femme vaut mieux que tous mes poĂšmes » dira-t-il. L’énigme d’aimer se rejoue ici dans l’énigme d’écrire. Ecrire pour se faire aimer de qui l’on aime ; Ă©crire, chanter pour adresser un amour. La crise amoureuse Ă©pouse la crise poĂ©tique. Il a suffi qu’elle chante pour que nous prenions conscience de notre lĂąchetĂ© amoureuse de l’absence intolĂ©rable du pathĂ©tique dans notre vieS’abandonnant Ă  l’amour douloureux d’Yvonne George, Desnos abandonne ses jeux d’écritures formels du Recueil de Rrose SĂ©lavy faisant rĂ©ponse Ă  Marcel Duchamp, pour des textes dĂ©diĂ©s A la MystĂ©rieuse » dans lesquels il retrouve, Ă  sa façon, la voix de la tragĂ©die et des larmes. Peut-ĂȘtre dĂ©couvre-t-il ainsi l’autre voix refoulĂ©e du poĂšme. J’ai rĂȘvĂ© cette nuit de paysages insensĂ©s et d’aventures dangereuses, aussi bien du point de vue de la mort que du point de vue de la vie que sont aussi le point de vue de l’Amour. Toi, quand tu seras morte Tu seras belle et toujours dĂ©sirable Si je vis Ta voix, ton accent, ton regard et ses rayons L’odeur de toi et celle de tes cheveux et beaucoup D’autres choses encore vivant en moi. En moi qui ne suis ni Ronsard ni Baudelaire Moi qui suis Robert Desnos et qui pour t’avoir connue, AimĂ©e les vaut bien ; Moi qui suis Robert Desnos, pour t’aimer Et qui ne veux pas attacher d’autre rĂ©putation A sa mĂ©moire sur la terre mĂ©prisable[11]Dans l’air du temps, sur les scĂšnes repensĂ©es du music-hall – toutes les chanteuses nĂ©orĂ©alistes de l’époque en tĂ©moignent – ce sont surtout des femmes, des femmes venues de l’expĂ©rience cruciale du chant de rues, qui vont, par leur Ă©nergie, leur flamme vocales dĂ©finir un nouvel espace sensitif, un nouveau sensorium esthĂ©tique d’interprĂ©tation de la chanson populaire. Cette derniĂšre, dĂ©sormais plus proche des larmes, de la plainte que du rire ou de la rĂ©volte dĂ©limite une nouvelle configuration cathartique de rĂ©ception, entre l’artiste hĂ©roĂŻsĂ© et son auditoire captif. Yvonne George, de ce point de vue, participe au mouvement d’ensemble de cette mise en lumiĂšre d’un sujet plĂ©bĂ©ien, tragique par le théùtre fĂ©minin de la voix. Les paroliers dorĂ©navant Ă©crivent pour des voix qui leur assureront peut-ĂȘtre, la popularitĂ© attendue. Dans ce paysage du divertissement et de l'Ă©motion reprĂ©sentĂ©e, Robert Desnos, pareillement Ă  d’autres artiste marginaux du moment Francis Carco, Kees Van Dongen, Henri Jeanson, LĂ©onard Foujita, Jean Cocteau, Colette , s’engage dans la cĂ©lĂ©bration de ces interprĂštes populaires et salue la valeur iconique de leurs chants touchĂ©s Ă  l'Ăąme, aux gestes par ce dialogue funeste et sensuel, de l'amour et de la mort. Dans cette pĂ©riode de crise Ă©conomique sombre, de clivages sociaux exacerbĂ©s, des intellectuels cĂŽtoient rĂ©ellement et idĂ©alement les figures peu convenues de cette errance plĂ©bĂ©ienne. Ils voient dans le peuple, la peupleraie[12] la sĂšve des souffrances, des corps et des forces. Dans ces rapprochements datĂ©s avec l’autre parole, celle de la chanson, l’autre art, celui des saltimbanques, avec l’autre monde ou plutĂŽt avec l’autre cĂŽtĂ© fĂ©minin du monde, naissent des mystiques du ressourcement, de l’inspiration que partagent plusieurs artistes de ce temps de l’entre-deux-guerres. Desnos est l’un d’eux. Et sa rencontre avec Yvonne George porte l’écho de cette histoire. Mais rien ne sert de vouloir expliquer le destin amoureux, on peut seulement tenter de l’explorer, quand celui-lĂ  mĂȘme vous attire en son sillage 
 Constatons, imaginons seulement que nous Ă©tions lĂ  devant la figure paradoxale, presque irrĂ©elle d’un dĂ©sir demeurĂ© dĂ©sir », d’un amour-poĂšme ; autrement dit d’un amour sitĂŽt nĂ© que sublimĂ© dans le langage du manque et de la perte. Eros se parlait, s’évoquait s’invoquait alors, dans une mĂ©taphysique de l’absence qui faisait d’Elle, ombre et voix tout Ă  la fois, la figure mĂȘme de l’altĂ©ritĂ©, la figure du pĂ©ril extrĂȘme 
 Il la rejoignait dans ses dĂ©rives noctambules, ses voyages d’hĂ©roĂŻnomane, aussi. Il n’y eut que les mots pour toute Ă©treinte que les mots pour calligraphier des attentes, des baisers, des caresses
 pour travailler - petit rĂȘve d’éternitĂ© - la statue du visage et de la voix de la Muse silencieuse 
 Car aussi il subsiste dans la chanson une maniĂšre, un rĂȘve de nommer l’amour autrement
 Mais quand je me voudrais passion Les mots s’échappent et me laissent LigotĂ©e dans ma dĂ©ception Je peux chanter tout ce qu’on veut Laissez-moi juste y croire un peu Mais comme Higelin Comme les copains Je me demanderai toujours Comment faire des chansons d’amour Y’a un langage Ă  inventer
 Anne Sylvestre Comme Higelin in CD 2003 [1]Expression empruntĂ©e Ă  Marguerite Yourcenar in Portrait d'une voix, Les cahiers de la NRF, Editions Gallimard, Paris, 2002 [2] Marie- Claire Dumas, Robert Desnos ou l'exploration des limites, Editions Klincksieck, Paris 1980 [3] Les espaces de sommeil, Desnos in ƒuvres , Editions Quarto Gallimard, Paris, 2000, p. 540 [4]J’ai tant rĂȘvĂ© de toi, Desnos, p. 539 [5] La Voix de Robert Desnos, Desnos, op. cit., p. 546 [6]Expression de Robert Desnos [7]Voix de femmes, Desnos, op. cit. [8]Sur les scĂšnes de cabaret de l’époque, une chanteuse, pas trĂšs Ă©loignĂ©e d’Yvonne George, comme Suzy Solidor, le comprendra parfaitement et en jouera avec beaucoup de provocation. [9]Pars, chanson Ă©crite par Lenoir en1926 [10]On pense Ă  Escale de Suzy Solidor, dans une version voisine. [11]Non l'amour n'est pas mort, Desnos, op. cit., p. 543 [12] L'association peuple / peupleraie est librement adaptĂ©e d'une chanson de Jacques Bertin, La jeune fille blonde, extraite de Compact Disc du mĂȘme nom, disques Velen, Septembre 2002. JoĂ«lle DENIOT Professeur de Sociologie Ă  l'UniversitĂ© de Nantes, membre nommĂ©e du CNU. Droits de reproduction et de diffusion rĂ©servĂ©s © Hardiles gars, vire au guindeau Good bye farewell, good bye farewell Hardi les gars, adieu Bordeaux Hourra! oh Mexico ooo Au cap Horn, il ne fera pas chaud Haul away hĂ©, hou lĂ  tchalez A faire la pĂȘche au cachalot Hale matelot et ho hisse et ho

29 oct. LA MORT, L’APPARITION ET LES OBSÈQUES DU CAPITAINE MORPION Cette poĂ©sie hĂ©roĂŻque se chante sur la musique d’une marche funĂšbre composĂ©e par M. Reyer pour le convoi du marĂ©chal GĂ©rard. I Cent mille poux de forte taille Sur la motte ont livrĂ© bataille À... Lire la suite 28 avr. Ave Marie Stella, OĂč va ce prĂȘtre-lĂ  ? Peut-ĂȘtre au presbytĂšre, Pour son saint ministĂšre, Offrir avec ferveur Ses priĂšres au Seigneur. la suite sur le lien Lire la suite 14 avr. O muse prĂȘte-moi ta lyre Afin qu’en vers je puisse dire L’un des combats les plus fameux Qui se dĂ©roulĂšrent sous les cieux. Refrain De profundis morpionibus Et secatis roupettibus Et excita verolabus. la suite sur le lien Lire la suite 14 avr. La Chanson de BicĂȘtre chanson paillarde de salle de garde A l’époque oĂč Ă  l’hĂŽpital Kremlin-BicĂȘtre on faisait essentiellement de la gĂ©riatrie ... Dans ce BicĂȘtre, oĂč l’on s’embĂȘte Loin de Paris, que je regrette J’ai trĂšs longtemps et souvent mĂ©ditĂ©... Lire la suite 14 avr. Hardi les gars ! Hardi les gars, vire au guindeau, Good bye, farewell, good bye, farewell ! Hardi les gars, adieu Bordeaux, Hourra pour Mexico, oh ! Oh ! Oh ! Au cap Horn, il ne fera pas chaud, Haul away, hĂ© ! Oula tchalez ! A fair' la pĂȘche au cachalot.... Lire la suite 14 avr. Minuit ChrĂ©tiens Minuit, chrĂ©tiens, c'est l'heure solennelle OĂč l'Homme-Dieu descendit jusqu'Ă  nous, Pour effacer la tache originelle, Et de son PĂšre arrĂȘter le courroux. Le monde entier tressaille d'espĂ©rance, A cette nuit qui lui donne un Sauveur. Peuple,... Lire la suite 14 avr. Hymne Ă  la Nuit O Nuit ! Qu'il est profond ton silence Quand les Ă©toiles d'or scintillent dans les cieux ; J'aime ton manteau radieux ; Ton calme est infini, ta splendeur est immense. bis O Nuit ! Toi qui fait naĂźtre les songes, Calme le malheureux... Lire la suite 14 avr. Ce n'est qu'un au revoir Faut-il nous quitter sans espoir Sans espoir de retour ? Faut-il nous quitter sans espoir De nous revoir un jour ? Ce n'est qu'un au revoir, mes frĂšres, Ce n'est qu'un au revoir. Oui, nous nous reverrons, mes frĂšres, Ce n'est... Lire la suite 14 avr. Ma Normandie Quand tout renaĂźt Ă  l'espĂ©rance, Et que l'hiver fuit loin de nous, Sous le beau ciel de notre France, Quand le soleil revient plus doux, Quand la nature est reverdie, Quand l'hirondelle est de retour, J'aime Ă  revoir ma Normandie ! C'est... Lire la suite

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Par Luc OerthelPubliĂ© le 17/08/2018 Ă  15h16 Le choeur des Marins Adour OcĂ©an a créé la surprise ce vendredi, en venant pousser la chansonnette au coeur des Halles Ce vendredi, Ă  11h30, les membres du choeur des Marins Adour OcĂ©an ont fait une bonne surprise aux passants du marchĂ© des Halles de BIarritz. AccompagnĂ©s d'harmonicas et d'un saxophone, ils ont entonnĂ© plusieurs chants de marins , en commençant par "Hardi, les gars, vire au guindeau ..." de la chanson Valparaiso. Ce chƓur d'homme, issu de la tradition des marins français et du bassin de l'Adour, a pour vocation de participer au rayonnement de la Marine nationale. Bien que la base navale de l'Adour ait Ă©tĂ© fermĂ©e, le choeur continue d'exister avec aujourd'hui une quarantaine de chanteurs tous marins ou anciens marin.

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1. Hardi, les gars, vire au guindeau, Good bye, farewell, good bye, farewell, Hardi, les gars, adieu Bordeaux, Hourra, Oh Mexico, ho, ho, ho ! Au Cap Horn, il ne fera pas chaud, Haul away, hĂ©, oula tchalez, A faire la pĂȘche au cachalot, HĂąl' matelot, hĂ©, ho, hisse, hĂ©, ho ! 2. Plus d'un y laissera sa peau Good bye, farewell, good bye, farewell, Adieu misĂšre, adieu bateau, Hourra, Oh Mexico, ho, ho, ho ! Et nous irons Ă  Valparaiso, Haul away, hĂ©, oula tchalez, OĂč d'autres laisseront leurs os, HĂąl' matelot, hĂ©, ho, hisse, hĂ©, ho ! 3. Ceux qui reviendront pavillon haut, Good bye, farewell, good bye, farewell, C'est premier brin de matelot, Hourra, Oh Mexico, ho, ho, ho ! Pour la bordĂ©e ils seront Ă  flot. Haul away, hĂ©, oula tchalez, Bons pour le rack, la fille, le couteau HĂąl' matelot, hĂ©, ho, hisse, hĂ©, ho ! ANbRvz.
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